France-Danemark : pourquoi les Bleus ont intérêt à gagner s'ils veulent une 3e étoile

Publié le 26 novembre 2022 à 9h00, mis à jour le 26 novembre 2022 à 9h45
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Source : Football - Coupe du Monde de la FIFA 2022

Les France-Danemark sont en passe de devenir un classique des compétitions internationales.
Preuve en est avec leurs (énièmes) retrouvailles en phase de poules du Mondial qatari, samedi 26 novembre (à 17h, à suivre en direct sur TF1).
Ces rencontres, en fonction du résultat, ont souvent délivré des enseignements sur le futur parcours des Bleus.

On dit que le Danemark est leur nouvelle bête noire. Depuis le début de l'année 2022, les Bleus ont perdu leurs deux matchs contre les coéquipiers de Christian Eriksen. Deux revers en Ligue des nations, une fois au Stade de France (2-1, le 3 juin) et une fois à Copenhague (0-2, le 25 septembre), lors desquels la Danish Dynamite a supplanté la bande à Didier Deschamps. Mais si les Rød-Hvide n'ont que peu réussi aux partenaires de Kylian Mbappé dernièrement, cela n'a pas toujours été le cas dans leurs confrontations passées. Affronter les Scandinaves en compétitions officielles leur a plutôt souri.

Dans l'histoire récente, les France-Danemark ont très souvent déterminé le parcours des actuels champions du monde dans les tournois internationaux. Lorsqu'ils se sont imposés, ou tout du moins n'ont pas perdu, en poules face aux Danois, les Bleus sont toujours repartis avec le trophée. À l'image de l'Euro 84, où une victoire poussive (1-0) sur un but de Michel Platini lance l'équipe de France vers son premier titre continental. Quatorze ans plus tard, lors du Mondial 98, les "coiffeurs", les remplaçants habituels, bouclent la phase de groupes sur un succès contre les Danois (2-1) pour la suite que l'on connaît.

Perdre n'est pas non plus un bon signe

Rebelote à l'Euro 2000. Pour leur premier match, les protégés de Roger Lemerre ne font pas de détails (3-0). Un succès inaugural qui leur sert de marchepied jusqu'à leur victoire finale dans la compétition. Une théorie qui s'est vérifiée pas plus tard que lors du Mondial 2018 en Russie. Au prix d'un 0-0 insipide, qualifié "de pire match" de la Coupe du monde, la France valide sa qualification pour la phase à élimination directe, de laquelle ils ressortent comme les grands vainqueurs. 

Mais ce qui va dans un sens va aussi dans l'autre. Et les Bleus l'ont appris à leurs dépens. Une défaite contre le Danemark en poules n'est jamais bon signe. En 1992, opposés aux Danois des frères Laudrup à l'Euro, les Bleus de Michel Platini, passé de l'autre côté, n'ont besoin que d'un nul pour se hisser en demi-finales. Pourtant, face à une sélection appelée à la dernière minute pour remplacer la Yougoslavie, exclue à cause de la guerre, ils s'enlisent et s'inclinent 2-1 face aux futurs vainqueurs. Un mauvais souvenir qui n'est sans pareil avec 2002. Battus 2-0 par le Danemark en phase de groupes, les coéquipiers de Zinedine Zidane, plombé par une blessure à la cuisse, rentrent à la maison. Les Bleus de 2022 savent à quoi s'en tenir.


Yohan ROBLIN

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