RUGBY - Le Japon, pays organisateur, a empoché le dernier billet pour les quarts de finale de la Coupe du monde 2019, grâce à son succès sur l'Ecosse (28-21) ce dimanche à Yokohama. C'est historique.
Pendant les récents Mondiaux d’athlétisme au Qatar, le marcheur français Yohann Diniz avait avoué que, faute de conditions d’entraînement acceptables, il avait dû se résoudre à s’entraîner dans les couloirs de son hôtel. L’équipe de rugby du Japon, pays-hôte de la Coupe du monde 2019 en cours, a fait mieux (ou pire, c’est selon) : les joueurs ont préparé le match le plus important de leur histoire... dans les couloirs inondés du stade Chichibunomiya, en raison du passage du typhon Hagibis. Et, contrairement à notre athlète courroucé, eux ont pris la chose avec le sourire. Voyez plutôt.
L'entraînement de l'équipe du Japon avant son match contre l'Écosse. Ça ne s'invente pas. pic.twitter.com/pCt3sswRoL — Hamza Hizzir (@HamzaHizzir) October 12, 2019
Cela leur a réussi : vingt-quatre heures après le typhon, qui a causé la mort d’au moins 26 personnes et créé d’énormes dégâts, les Nippons ont battu l’Écosse (28-21), atteignant les quarts de finale pour leur toute première participation à un Mondial. La rencontre, dont la tenue a été confirmée quelques heures à peine avant le coup d'envoi, a été précédée d'une minute de silence émouvante à la mémoire des victimes. Et les Brave Blossoms ont ensuite semblé transcendés par l'atmosphère particulière qui entourait ce match.
Auteurs de quatre essais, ils s'imposent avec le bonus offensif aux dépens d’Écossais bien plus expérimentés, qui avaient d’ailleurs mis la pression sur World Rugby (la Fédération internationale) pour jouer absolument la rencontre, car une annulation, synonyme de match nul (0-0), aurait provoqué leur élimination sans jouer.
Ce qui leur avait, du reste, valu de sévères critiques, de la part de World Rugby mais aussi de leurs adversaires du jour japonais. Lesquels affronteront, dimanche prochain en quarts, l’Afrique du Sud. Oui, ces Springboks qu’ils avaient battus lors de la précédente édition, réalisant alors le plus grand "exploit" de leur histoire. Cette fois, ce terme n’a pas été employé pour décrire une qualification historique. Signe des progrès considérables accomplis depuis quatre ans.
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