DEMANDEZ LE PROGRAMME - Infos, coulisses, anecdotes... Chaque matin pendant la Coupe du monde féminine (du 7 juin au 7 juillet), LCI vous parle de ce que vous réserve la compétition organisée en France. Lundi 24 juin, place à deux chocs des huitièmes de finale, Espagne-États-Unis et Suède-Canada.
Bonjour la France ! Un an après le titre mondial des Bleus en Russie, et 21 ans après la victoire historique de leurs illustres aînés à domicile en finale face au Brésil (3-0), les Bleues partent à la conquête de leur première étoile. Tous les matins, du 7 juin au 7 juillet pendant la Coupe du monde féminine, la première qui se tient dans l'Hexagone, LCI vous livre à domicile le programme de la journée à venir. Matches du jour, diffuseurs, joueuse à suivre, anecdote... Ne manquez rien de l'actualité de ce Mondial.
Le but que vous devez (re)voir
On dit qu'il y a des buts qui valent de l'or, celui d'Amandine Henry en fait incontestablement partie. Dans un huitième de finale longtemps indécis entre la France et le Brésil, les Bleues ont arraché leur billet (2-1) pour les quarts de finale au bout du suspense et dans la douleur. La délivrance est venue à la 107e minute. La capitaine française a repris du gauche un coup franc tiré de la droite par Amel Majri pour libérer le Stade Océane du Havre. Un but qui ressemble, à peu de choses près, à celui d'un autre France-Brésil, celui de 2006 chez les messieurs, avec une passe décisive de Zidane pour Thierry Henry.
Pourquoi vous ne devez pas rater Espagne-États-Unis
Sur le papier, c'est David contre Goliath. Les États-Unis, triples championnes du monde en titre et archi-favorites pour leur succession, s'avancent dans un fauteuil à l'heure de retrouver l'Espagne ce lundi (à 18h, en direct sur TMC et en live commenté sur LCI) en huitièmes de finale de la Coupe du monde. Mais la beauté du sport est ainsi faite qu'il y a toujours une part d'incertitude dans le résultat. La meilleure équipe ne l'emporte pas toujours. Et la "Roja" entend bien déployer tout son bagage technique et tactique pour rivaliser avec les Américaines, et pourquoi pas créer la sensation en les faisant chuter.
Le seul précédent entre les deux sélections remonte au mois de janvier de cette année : les Américaines s'étaient imposées sur la plus petite des marges (1-0) lors d'un match amical à Alicante, grâce à un but de Christen Press. Une prestation sur laquelle les joueuses de Jorge Vilda, qui ont aussi donné du fil à retordre l'Allemagne (1-0) lors de la phase de poules, vont pouvoir s'appuyer pour réaliser ce qui serait l'un des plus grands exploits de l'histoire de la compétition. Leur puissance défensive (deux buts encaissés) et trois jours de repos supplémentaire par rapport aux "Yanks" pourraient peser dans la balance.
Le programme du lundi 24 juin
18h : Espagne-États-Unis (Reims) en direct sur TMC et Canal+
21h : Suède-Canada (Paris) en direct sur TMC et Canal+ Sport
Vous allez entendre parler d'elle
Elle est le joker des Blågult dans ce Mondial. Joueuse de champ suédoise la moins capée, avec six sélections, Madelen Janogy a réalisé des débuts tonitruants dans le tournoi. La numéro 7, venue au football à 11 ans, a fait parler la poudre dès le match inaugural face au Chili (2-0). Après avoir œuvré à l'action menant au premier but suédois deux minutes après être sortie du banc, elle a signé son premier but au terme d'un raid en solitaire. Une habitude pour l'attaquante de 23 ans, qui avait quitté le banc pour offrir le but décisif à la Suède face à la Corée du Sud (1-0) lors du dernier match de préparation avant le Mondial.
"Je me suis fait une place très vite dans l'équipe, les filles m'ont fait tout de suite me sentir à l'aise", déclarait-elle il y a peu au site de la Fifa. "Si les choses se passent aussi bien, c’est d’abord parce je me sens bien dans le groupe, ce qui est très important pour moi." Une éclosion spectaculaire pour la joueuse de Piteå, club qu'elle a porté jusqu'à son premier sacre en 2018. Face au Canada (à 21h, en direct sur TMC), sa capacité à provoquer en individuel pourrait faire des étincelles en fin de match.
Le chiffre qui fait la différence
La température va grimper de plusieurs degrés. Un épisode de canicule intense est attendu à partir de lundi, pour cinq à sept jours, sur la majeure partie de l'Hexagone. Jusqu'à 40 degrés à l'ombre en journée, et pas moins de 20 degrés la nuit. Lundi à 18h, au moment du coup d'envoi du huitième de finale Espagne-États-Unis à Reims, le thermomètre affichera un "petit" 36 degrés. Comme ce fut le cas lors de la Coupe du monde 2014 au Brésil, où les 32 degrés ont été franchis, et plus récemment lors de la finale du Mondial 2018 en Russie, des pauses fraîcheurs devraient être introduites par les officiels de la Fifa.
Hors-jeu
Antes de pisar el ⛳️ hay que 💦 las 👟 para protegerlo 👀 🤷🏼♀️😅 @alexiaps94 #DareToShine #FIFAWWC #ESP #JugarLucharYGanar #ESPUSA — Elisa Revuelta, FIFA (@FIFAWWC_ESP) 23 juin 2019
C'es l'espace d'expression des footballeuses. Et il est crucial d'y apporter le plus grand soin, surtout avec la répétition des matches depuis le début de la Coupe du monde. Celle du Stade Auguste-Delaune à Reims, qui a déjà accueilli cinq rencontres, ne fait pas exception à la règle. Elle est traitée avec la plus grande attention par les jardiniers. Ainsi, afin d'éviter toute contamination ou propagation de bactéries sur le terrain, ce qui dégraderait considérablement son état, les Espagnoles et Américaines, venues en repérage, ont été priées de se laver leurs chaussures avant de fouler le rectangle vert.