CHARGE - Non vacciné, Novak Djokovic s'est vu refuser l'entrée sur le territoire australien, mercredi 5 janvier, malgré une dérogation médicale pour jouer l'Open d'Australie. Le Serbe, en sursis jusqu'à lundi, pourrait être expulsé. Une situation commentée par Rafael Nadal, avec la sincérité qu'on lui connaît.
Il a remis l'église au milieu du village. Avec calme, franchise et lucidité. De passage devant la presse, jeudi 6 janvier, après sa victoire contre Ricardas Berankis (6-2, 7-5) au tournoi ATP 250 de Melbourne, son premier match en simple depuis août, Rafael Nadal a été questionné sur l'affaire Novak Djokovic. Le Serbe, qui tient secret son statut vaccinal, a obtenu une dérogation médicale pour participer à l'Open d'Australie. Sauf que son visa a été annulé, au moment d'entrer dans le pays. En quarantaine dans un hôtel de Melbourne, il a bénéficié d'un sursis de quelques jours avant d'être potentiellement expulsé.
"Ce qui se passe en ce moment n'est bon pour personne, à mon avis. Je n'ai pas tous les détails donc je ne peux pas avoir un avis tranché", a développé l'Espagnol, lui-même remis du Covid, après l'avoir contracté à Abu Dhabi en décembre. Se refusant à commenter l'exemption accordée à "Nole" et le feuilleton politico-sportif qui en découle depuis, l'homme aux 13 titres à Roland-Garros a affirmé comprendre la colère des Australiens, qui ont passé, comme à Melbourne, plus de 260 jours confinés depuis mars 2020. "Beaucoup de familles ont énormément souffert ces deux dernières années", a-t-il ajouté. "C'est normal que les gens, ici en Australie, soient énervés par cette situation avec tous les confinements très stricts qu'ils ont vécus."
Si Novak l'avait voulu, il aurait pu jouer ici sans souci
Rafael Nadal, tennisman espagnol et 6e joueur mondial
S'il ne s'est pas réjoui des mésaventures de Djokovic, Rafael Nadal a montré peu d'émotions à l'égard de la situation de son rival. "J'ai contracté le Covid, j'ai été vacciné deux fois. La seule chose qui claire pour moi, c'est que si vous faites ça, vous n'avez aucun problème pour jouer l'Open d'Australie et partout ailleurs", a-t-il poursuivi. "À mon avis, le monde a assez souffert comme ça pour ne pas suivre les règles." Le Majorquin a ainsi pointé la responsabilité de "Djoko". Selon lui, il a fait son choix en âme et conscience. Le numéro 1 mondial savait le risque qu'il prenait, lorsqu'il s'est envolé pour l'Australie, sans être vacciné.
"Je pense que si Novak l'avait voulu, il aurait pu jouer ici en Australie sans souci. Il a fait son choix. Chacun est libre de ses choix, mais, derrière, il y a des conséquences", a conclu Rafael Nadal, sans pour autant s'ériger en moralisateur. "Bien sûr, la situation ne me plaît pas. D'un côté, je suis désolé pour lui. Mais de l'autre, il connaissait les conditions depuis des mois."
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