Du Mondial-1998 à la Coupe du monde de rugby en 2023 : les événements sportifs majeurs organisés en France

par Allan DELAMOTTE
Publié le 15 novembre 2017 à 21h18, mis à jour le 15 novembre 2017 à 21h38
Du Mondial-1998 à la Coupe du monde de rugby en 2023 : les événements sportifs majeurs organisés en France

HISTORIQUE - Ce mercredi, World Rugby a désigné la France comme pays hôte de la Coupe du monde de rugby, en septembre et octobre 2023. Depuis la Coupe du monde de football en 1998, la France s'est littéralement transformée en terre d'accueil de toutes les compétitions internationales. Du football au rugby en passant par l'athlétisme ou encore le basket, quasiment toutes les disciplines y sont passées.

Ce mercredi, l’annonce est tombée : la France organisera le Mondial-2023 de rugby et ce, au détriment de l’Irlande et de l’Afrique du Sud, également candidats pour devenir pays hôte de la compétition. Si l’événement avait déjà pris place dans l’Hexagone en 2007, d’autres événements sportifs d’envergure internationale ont eu lieu sur le sol français depuis maintenant presque vingt ans.

Le Mondial victorieux de 1998

Beaucoup de Français s’en souviennent comme si c’était hier. Après l’immense déception de la non-participation à la Coupe du monde aux États-Unis en 1994, avec une défaite déchirante face à la Bulgarie dans les derniers instants (2-1), les Bleus avaient à cœur de faire mieux devant leur public quatre ans plus tard. Emmenée par une génération exceptionnelle composée de Fabien Barthez, Laurent Blanc, Marcel Desailly, Didier Deschamps et surtout Zinedine Zidane, la sélection d’Aimé Jacquet remporte brillamment la compétition grâce à une victoire finale sur le Brésil de Ronaldo sur le score de 3-0.

Le gratin du handball réuni en 2001 et 2017

Depuis maintenant de très longues années, la France dicte sa loi dans l’univers du handball. Un règne qui a pris une ampleur incroyable à partir de 2001, où les "Costauds", composés du gardien Thierry Omeyer ou encore de Daniel "Air France" Narcisse, s’imposent lors du championnat du monde de handball, face au tenant du titre suédois. 16 ans plus tard, les Bleus vont remettre ça, cette fois-ci sous l’appellation "Les Experts", venant à bout de la Norvège grâce à un Nikola Karabatic monumental, élu joueur du tournoi.

2003, l’année du sacre pour le 4x400m français

Du 23 au 31 août de l’année 2003, c’est au tour de l’athlétisme de poser ses valises en France. Au Stade de France, à Saint-Denis, les grands champions tels que le Christophien (ndlr : originaire de Saint-Christophe-et-Niévès) Kim Collins sur 100 mètres ou encore le Dominicain Felix Sanchez sur 400 mètres haie vont s’illustrer en trustant l’or mais les vraies performances marquantes vont être à mettre l’actif du Marocain Hicham El Guerrouj qui va boucler le 1.500 mètres en 3 minutes 31 secondes et au relais 4x400 mètres français, composé de Leslie Djhone, Naman Keita, Stéphane Diagana, Ahmed Douhou et Marc Raquil, qui signe l’exploit en étant sacrés champions du monde de l’épreuve devançant la Jamaïque et les Bahamas sur le podium grâce à un temps de 2 minutes 58 secondes.

2007, les demies comme limite pour le XV de France

Pour la première fois depuis la création de la compétition en 1987, la France accueille en 2007 la Coupe du monde de rugby, avec le rêve de brandir le trophée suprême. Après une phase de groupe globalement maîtrisée avec trois victoires en quatre rencontres, le XV de France se paye le luxe d’éliminer dès les quarts de finale les All-Blacks sur le score de 20 à 18 avant de finalement chuter aux portes de la finale face à l’ennemi de toujours, l’Angleterre (14-9). Les coéquipiers de Damien Traille et Lionel Beauxis ne parviendront pas à se hisser sur le podium lors du match pour la troisième place face à l’Argentine, qui va l’emporter largement (34-10).

Lille, la Coupe Davis s’y plaît bien

Durant l’année 2014, l’ambition de l’équipe de France dirigée par Arnaud Clément était simple. Après deux échecs en 2002 face à la Russie du grand Marat Safin et en 2010 face à la Serbie de Novak Djokovic, il était temps de soulever un dixième trophée. Le tout aux dépens de la Suisse. C’était sans compter sur Stanislas Wawrinka et Roger Federer, qui vont réduire les espoirs de Jo-Wilfried Tsonga, Gaël Monfils et Richard Gasquet en l’emportant 3-1 dans cette confrontation qui se disputait pour la première fois au stade Pierre-Mauroy de Lille, devant 27.432 spectateurs, un record en Coupe Davis. 

Les Français auront l’opportunité de se rattraper prochainement dans le Nord en disputant une nouvelle finale de Coupe Davis, cette fois face à la Belgique. Yannick Noah, le capitaine de l’équipe de France a d’ores et déjà annoncé sa sélection en vue du 24 novembre prochain, avec un groupe de six joueurs :  Jo-Wilfried Tsonga, Lucas Pouille, la paire Pierre-Hugues Herbert et Nicolas Mahut et les deux remplaçants Julien Benneteau et Richard Gasquet.

Eurobasket 2015 : le début de la fin de l'ère Parker

Il l'avait annoncé avant même le début de l'Eurobasket 2015, Tony Parker et l'équipe de France, c'était (bientôt) fini. Le meneur de jeu mythique de l'équipe de France de basket avait indiqué au début du mois de septembre 2015 qu'il arrêterait l'aventure bleue après les Jeux olympiques de 2016, faisant de cet Euro son avant-dernière compétition internationale. À domicile, le vétéran des Spurs avait plus que jamais l'envie d'offrir un deuxième titre européen à son pays, après celui décroché en Slovénie en 2013, au nez et à la barbe des Lituaniens. Après un carton plein réalisé en phase de groupe, avec cinq victoires en autant de rencontres, les coéquipiers de Boris Diaw et Nicolas Batum vont facilement écarter la Turquie (76-53) et la Lettonie (84-70) avant de finalement buter sur le rival espagnol en demi-finale (80-75), porté par un immense Pau Gasol.

Euro-2016, une issue cruelle mais prometteuse

Après seize ans sans titre majeur et l’Euro-2000 ponctué majestueusement d’une victoire face à l’Italie au but en or (2-1), la France toute entière attendait avec impatience l’Euro-2016 pour ajouter une nouvelle ligne à son palmarès. Tout était réuni : des nouvelles stars tricolores avec Antoine Griezmann et Paul Pogba, le soutien du public et la présence d’un homme déjà sacré en 2000, Didier Deschamps, à la tête de la sélection. Après un parcours brillamment mené et des victoires sur l’Islande (5-2) en quart de finale et à l’Allemagne en demie (2-0), le trophée tendait les bras aux Bleus, qui verront finalement les Portugais leur arracher des mains grâce à un bloc défensif à toute épreuve et un but en prolongation du joker lusitanien Eder.

Mondial-2023 : le monde de l'ovalie va de nouveau vibrer

Ce mercredi, les fédérations et confédérations de World Rugby ont désigné à Londres la France pour organiser la Coupe du monde 2023 de rugby, près de 17 ans après celle qui avait vu le XV de France échouer en demi-finale face aux Anglais (14-9). En concurrence avec l'Irlande et l'Afrique du Sud, grand favori, la délégation française s'est félicitée de cette attribution, Bernard Laporte en tête. "On avait un dossier très solide face à trois très forts candidats. Je veux tout d’abord remercier et saluer les délégations irlandaises et sud-africaines. (...) Nous ferons notre possible et notre meilleur. Ce sera une Coupe du monde formidable, je vous l'assure" a déclaré le président de la Fédération française de rugby (FFR).

JO-2024 : Paris, après un siècle d'attente

Après près d'un siècle d'attente et une série d'échecs, dont celui face à Londres en 2005, encore dans les mémoires, la ville de Paris a enfin obtenu ses Jeux olympiques, triomphant devant Los Angeles lors de la 131e session du CIO en septembre dernier à Lima, au Pérou. Si la capitale française va accueillir la majorité des épreuves de ces Jeux olympiques, d'autres villes tricolores vont mettre la main à la patte telles que Marseille pour les épreuves de voile. Quant à Bordeaux, Marseille, Nantes ou encore Toulouse, elles accueilleront certains rencontres du tournoi olympique de football. Le projet devrait s'appuyer sur 95 % des sites déjà existants ou temporaires et le budget est estimé à 6,8 milliards d'euros.


Allan DELAMOTTE

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