Euro 2021 : l'Italie s'offre un 2e sacre

La feuille de match de l'Euro : Espagne-Suède, le football plus fort que le Covid ?

par Maxence GEVIN
Publié le 13 juin 2021 à 22h00, mis à jour le 14 juin 2021 à 8h54
Ferran Torres, l'une des nouvelles pépites offensives de l'Espagne avec son sélectionneur Luis Henrique

Ferran Torres, l'une des nouvelles pépites offensives de l'Espagne avec son sélectionneur Luis Henrique

Source : Kirill KUDRYAVTSEV / AFP

PLACE AU JEU - Du 11 juin au 11 juillet, LCI vous livre, chaque matin, le programme pour patienter jusqu'aux premiers coups de pied dans le ballon. Ce lundi 14 juin, les équipes du groupe E entrent en lice. Touchées par le Covid-19, Suède et Espagne vont croiser le fer tandis que la Pologne de Lewandowski va se tester contre la Slovaquie de l'inusable Hamsik.

Un Euro inédit à plus d'un titre. Décalée d'un an, en raison de la pandémie de Covid-19 qui a mis à l'arrêt la planète entière, la fête du football, chapeautée par l'UEFA, se tient cet été dans onze villes d'Europe et autant de pays. Ce format paneuropéen, une première à l'initiative de Michel Platini, va voir les 24 sélections qualifiées sillonner le Vieux Continent, de long en large, pour disputer les 50 matchs qui égrèneront le calendrier jusqu'à la grande finale, le 11 juillet à Wembley. 

LCI vous livre à domicile le programme qui rythmera votre journée placée sous le signe du ballon rond.

L'affiche à ne pas rater : Espagne-Suède

Une affiche qui devient un classique. Ces dernières années, Suédois et Espagnols ont croisé le fer à de nombreuses reprises (Euro 2008, éliminatoires de l'Euro 2020) et ce sera une nouvelle fois le cas en ce début d'Euro. D'un côté, une Roja en pleine transition sous la houlette de Luis Henrique après une décennie de domination sur le football européen. Une nouvelle génération incarnée par l'explosif Ferran Torres ou les élégants milieux de terrain Rodri, Thiago Alcantara et Pedri. De l'autre, une Suède toujours solide mais moins talentueuse (et orpheline de Zlatan Ibrahimovic forfait). Les Blågult peuvent toutefois compter sur de belles individualités comme Forsberg, Isak voire Quaison. 

Lundi, néanmoins, les cartes seront largement rebattues après la détection de plusieurs cas de Covid-19 dans les rangs des deux sélections. Le capitaine ibérique, Sergio Busquets, est d'ores et déjà forfait. Côté suédois, l'explosif ailier de la Juventus, Dejan Kulusevski, manquera aussi à l'appel tout comme le travailleur Mattias Svanberg. Des pertes qui pourraient peser lourd de part et d'autre. Ce "Covidico" sera à suivre en direct et en intégralité sur TF1 ce lundi à partir de 21h. 

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Le programme du lundi 14 juin : 

15h : Écosse-République Tchèque (Groupe D, Bakou) en direct sur beIN SPORTS

18h : Pologne-Slovaquie (Groupe E, Glasgow) en direct sur beIN SPORTS

21h : Espagne-Suède (Groupe E, Séville) en direct sur TF1 et beIN SPORTS

Il va faire parler de lui : Alexander Isak

Âgé de 21 ans, Alexander Isak sort d'une saison aboutie du côté de la Real Sociedad (17 buts et 2 passes décisives toutes compétitions confondues). Dans une sélection orpheline de sa star Zlatan Ibrahimovic, le jeune attaquant suédois devra se surpasser pour permettre aux Blågult d'exister dans le tournoi. Après une expérience contrastée avec le Borussia Dortmund, il est désormais temps pour l'ancien prodige de l'AIK Solna - estimé à 40 millions d'euros par Transfermarkt - d'exploser aux yeux de l'Europe. "Alexander peut jouer comme premier ou second attaquant. C'est un joueur de fixation et sa compréhension du jeu est exceptionnelle. Il a la capacité d'ouvrir une défense grâce à sa technique et ses passes", a expliqué à son sujet le journaliste suédois Anel Avdic, dans les colonnes de Goal

Alexander Isak, successeur d'Ibrahimović en équipe de Suède ?
Alexander Isak, successeur d'Ibrahimović en équipe de Suède ? - Jonathan NACKSTRAND / AFP

Déjà auteur de 6 buts en 22 sélections, il doit désormais faire parler sa polyvalence pour tenter de porter la Suède dans une grande compétition internationale. 

Le chiffre qui fait la différence : 126

Comme le nombre de sélections de Marek Hamsik, joueur le plus capé de l'histoire de la Slovaquie. L'inusable et emblématique capitaine, qui ne portera pas le brassard lors de cet Euro, est toujours là. Figure de Naples pendant de longues années (121 buts), le combatif milieu de terrain a enchaîné les destinations exotiques depuis son départ d'Italie. Transféré au DL Yifang, en Chine, en février 2019, il s'est ensuite offert une pige à l'IFK Göteborg (1ère division suédoise) avant d'officialiser, au début du mois de juin, son départ vers le club turc de Trabzonspor. 

Le globe-trotter sera, cette année encore, l'un des principaux atouts de sa sélection, qualifiée pour son deuxième phase finale de l'Euro consécutive. Sa science du jeu et sa capacité à se montrer décisif (26 buts) seront autant d'atouts pour son équipe placée dans un groupe relevé (Espagne, Suède, Pologne). Un rôle qui convient à merveille à l'homme à la crête. "J’aime être face au jeu, voir les solutions qui s’offrent à moi pour orienter et me projeter", déclarait-il ainsi dans les colonnes de So Foot avant l’Euro 2016. Charge à lui désormais de démontrer qu'à 33 ans, il a toujours autant de talent.  

Hors-jeu

Imbroglio en Écosse. Au début du mois de juin, le sélectionneur Steve Clarke avait annoncé que ses joueurs ne mettraient pas le genou au sol lors de cet Euro. Selon lui, la signification de ce geste symbolisant la lutte contre le racisme se serait "un peu diluée" au fil des mois. Par conséquent, les Écossais avaient prévu de rester debout. Une décision qu'explique le capitaine Andy Robertson : "Nous en avons discuté en groupe et nous avons estimé que prendre (cette) position était la meilleure façon pour nous de montrer notre solidarité et aussi de renforcer la nécessité d'un changement significatif dans la société". "Il est important que nous continuions à nous attaquer au problème du racisme et à sensibiliser les gens à la nécessité de changer leurs mentalités mais aussi leurs comportements", se justifiait le latéral. 

Toutefois, ces derniers jours, la tendance a évolué. En soutien avec leurs homologues anglais, dont certains joueurs ont été victimes de propos racistes ces dernières semaines, les Écossais ont finalement choisi de poser un genou à terre avant le coup d'envoi d'Angleterre-Écosse, prévu le 18 juin prochain. "Nous avons convenu que nous ferions preuve de solidarité avec nos homologues anglais, dont beaucoup sont des coéquipiers de nos propres joueurs, et qui ont été victimes d'abus de la part des fans lors des derniers matches internationaux", a précisé Steve Clarke. Toutefois, selon la presse anglaise, et notamment la BBC, la Tartan Army conservera sa position initiale lors des autres rencontres du tournoi. 

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Maxence GEVIN

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