Un mal mystérieux sévit parmi les Bleus.Trois joueurs de l'équipe de France, affaiblis, n'ont pas participé à la demi-finale contre le Maroc (2-0), mercredi 14 décembre.À trois jours de la finale contre l'Argentine, dimanche 18 décembre, le staff tricolore a pris des précautions pour contenir le début d'épidémie.
Un joueur resté à l'hôtel, deux autres sur le banc. Depuis quelques jours, un syndrome "viral", et donc transmissible, circule dans l'environnement de l'équipe de France. Mercredi 14 décembre, ils sont trois Bleus - Adrien Rabiot, Dayot Upamecano et Kingsley Coman -, affaiblis par les mêmes maux (rhume et mal de tête), à n'avoir pas pris part à la demi-finale face au Maroc (2-0). Le milieu de la Juventus Turin, "malade" et mis au repos par Didier Deschamps, n'était pas inscrit sur la feuille de match, tandis que les deux joueurs du Bayern Munich, "pas à 100%" et "fébriles", ne se sont même pas échauffés.
À trois jours de la finale contre l'Argentine, dimanche 18 décembre, faut-il s'inquiéter de ces "coups de froid", ainsi qualifiés par Guy Stéphan, l'adjoint de "DD", qui prennent les Bleus à la gorge ? "Inquiets ? Non, du tout !", a rétorqué Randal Kolo Muani, buteur surprise en demie, 44 secondes après avoir fait son apparition sur la pelouse. Alors que, ces derniers jours, à Doha, des symptômes grippaux ont été constatés, au plus près du groupe France, les champions du monde ne versent pas la paranoïa.
Les défenses immunitaires sont plus faibles
Didier Deschamps, sélectionneur de l'équipe de France
À l'image de Jules Koundé, qui n'a pas souhaité du crédit à l'hypothèse d'un virus qui sévirait dans le camp de base tricolore. "Non, non, non", a-t-il balayé en zone-mixte, mal à l'aise au moment d'évoquer ce sujet. Plus loquace, Didier Deschamps ne s'est pas déclaré "anxieux ou quoi que ce soit". "Les températures ont plutôt baissé, et il y a la climatisation à fond. Il y a des états fébriles, on fait tous attention. Avec les joueurs qui ont fait d'énormes efforts, les défenses immunitaires sont plus faibles. (...) Les organismes sont très sollicités, forcément on peut être plus sensibles à tout ce qui pourrait être viral", a indiqué le sélectionneur, sans toutefois préciser la nature de la maladie qui se répand au sein de son groupe.
Depuis le coup d'envoi du Mondial qatari, le 20 novembre, une double épidémie sévit dans le petit État du Golfe. Est-ce la grippe, le Covid-19 ou un simple rhume ? Impossible de le savoir, puisque la Fifa n'impose plus aux équipes de réaliser des tests de dépistage. Si une source proche des Bleus a écarté le coronavirus de l'équation, dès la veille de France-Maroc, le staff tricolore a pris des mesures pour empêcher une propagation du virus. Pour la première fois, l'encadrement des champions du monde a imposé le port du masque en zone-mixte. Comme l'ont fait les Anglais tout au long leur séjour au Qatar.
On fait plus attention
Aurélien Tchouaméni, milieu de l'équipe de France
"On fait tous attention. On prend les précautions, on s'adapte. Sans rentrer dans de la parano, on a pris des précautions pour qu'il n'y ait pas de contact, avec Dayot (Upamecano), et pour Adrien (Rabiot) pareil", a confirmé Didier Deschamps. Un principe de précaution aussi appliqué à Kingsley Coman, en petite forme depuis la veille. Le joueur du Bayern Munich, qui souffre d'un syndrome grippal, n'a pas déjeuné avec ses coéquipiers, jeudi 15 décembre, et va rester au repos jusqu'à nouvel ordre.
Précautionneux, les Bleus le sont aussi plus dans les gestes barrières. "On fait plus attention, il y a davantage de gel hydroalcoolique sur les tables", a affirmé Aurélien Tchouaméni. "On espère que tout le monde va rester en bonne santé pour le prochain match, parce que c'est une finale et on veut avoir toutes nos forces présentes." On croise les doigts jusqu'à dimanche.
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