Argentine-France : un jour de récupération en moins pour les Bleus, vrai désavantage ?

Publié le 17 décembre 2022 à 13h47

Source : TF1 Info

L'équipe de France s'est qualifiée pour la finale de la Coupe du monde 24 heures plus tard que l'Argentine.
Un temps de récupération supplémentaire pour l'Albiceleste, qui n'a pas toujours profité aux équipes dans la même situation lors des précédentes éditions.

L'Argentine est-elle vraiment avantagée par le calendrier ? Avant de disputer la finale de la Coupe du monde (ce dimanche à 16h sur TF1) face à l'équipe de France, la bande à Messi a pu profiter d'un mercredi serein. Son ticket pour le dernier match de la compétition en poche, elle a pu tranquillement observer son futur adversaire se défaire difficilement du Maroc (2-0) et la rejoindre pour la rencontre la plus prestigieuse du football de sélections.

Un phénomène qui se produit lors de chaque Coupe du monde depuis deux décennies : les demi-finales se disputent sur deux jours, offrant 24 heures de récupération supplémentaires à la première équipe qualifiée. Un avantage déterminant ? Pas franchement, lorsque l'on regarde dans le rétroviseur. Lors des six dernières éditions du Mondial avec un tel calendrier, la sélection avec le plus de récupération avant la finale ne l'a emporté qu'à trois reprises.

Les Bleus avaient un jour de moins en 2006, pas en 2018

En 2010, par exemple, l'Espagne triomphe face aux Pays-Bas (1-0) alors que la Roja se hisse en finale le lendemain de la victoire des Néerlandais. Même cas de figure huit ans plus tôt, en 2002, lorsque le Brésil accroche sa cinquième étoile. La Seleção l'emporte face à l'Allemagne (2-0), qui disposait pourtant de 24 heures de repos en plus. Tout comme en 1990, avec la victoire de la RFA devant l'Argentine (1-0), malgré une qualification acquise un jour plus tard.

L'équipe de France ne peut pas en dire autant. En 2006, lorsqu'elle s'incline aux tirs au but face à l'Italie (1-1, t.a.b 5-3), c'est elle qui avait disputé sa demi-finale en deuxième. En 2018, en revanche, les Bleus acquièrent leur billet pour la finale la veille du match de la Croatie. Et finissent par s'asseoir sur le toit du monde en succédant à l'Allemagne (4-2), elle-même gagnante de la finale 2014 avec un jour de récupération de plus que l'Argentine (1-0).

Le bilan parfaitement équilibré ne devrait toutefois pas inquiéter les Bleus, d'autant qu'ils sont restés moins longtemps sur les pelouses qataries que les Argentins depuis le début de la compétition. L'Albiceleste n'a pas fait tourner son effectif lors de la troisième journée décisive de la phase de poules, au contraire des Bleus face à la Tunisie (0-1). Et les Argentins ont disputé une prolongation, quand l'équipe de France s'est toujours qualifiée en 90 minutes. La "petite grippe" en circulation dans le vestiaire, elle, paraît plus alarmante.


Idèr NABILI

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