Équipe de France féminine : Hervé Renard veut un meilleur accompagnement des mamans joueuses

par S.M
Publié le 4 avril 2023 à 17h23

Source : JT 20h WE

Pour son premier jour à la tête des Bleues, lundi 3 avril, Hervé Renard a accueilli la joueuse Amel Majri dans son équipe à Clairefontaine, accompagnée de son bébé de 9 mois.
Le sélectionneur souhaite mettre en place une "structure spécialisée"pour les jeunes mamans.
Il estime que la France est "un peu en retard" dans ce domaine.

Il veut "franchir le pas". Quelques jours après sa nomination à la tête de l'Équipe de France féminine de football, Hervé Renard souhaite faire bouger les lignes sur l'accompagnement des joueuses qui ont des enfants en bas âge. Lors d'une conférence de presse, donnée lundi 3 avril à l'issue de sa première journée à la tête des Bleues, l'ex-sélectionneur de l'Arabie Saoudite a évoqué le cas de la Lyonnaise Amel Majri, qui faisait son retour, le même jour, à Clairefontaine, avec son bébé de 9 mois, une première.

"Je pense que c'est difficile pour une maman de laisser son enfant très jeune à la maison et de venir participer à un stage international, même si c'est son métier", a justifié Hervé Renard, jugeant "indispensable de donner une structure" aux joueuses qui ont des enfants en bas âge. "Aujourd'hui, dans les plus grandes sélections mondiales, il y a beaucoup de choses organisées pour les enfants, la France est un peu en retard, donc il faut franchir ce pas", a encore souligné ce père de quatre enfants. 

Une nounou et un espace de jeu

Concrètement, Hervé Renard a évoqué l'instauration d'une "structure spécialisée", avec "une nounou, un espace pour que les enfants puissent s'amuser, jouer entre eux". Si les contours de ce projet sont encore flous, le sélectionneur a estimé qu'une telle structure, ne peut pas "nuire à quelque fonctionnement que ce soit dans un groupe, et psychologiquement, a une importance capitale"

Le but : "Que tout le monde se sente bien, avec des règles à respecter, dans un cadre de vie", a déroulé Hervé Renard. "Il y a des progrès à faire, au niveau de cette assistance, de cette organisation, mais on va les franchir pour arriver à faire ce que les États-Unis font actuellement", a-t-il assuré. "Et peut-être, qui sait, on se retrouvera un jour avec 4-5 bambins parmi nous, mais du moment que tout est organisé dans une structure parfaite cela ne pose aucun problème", a-t-il ajouté. 


S.M

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