Lucas Hernandez ne passera pas par la case prison

Y.R
Publié le 27 octobre 2021 à 10h28, mis à jour le 27 octobre 2021 à 10h59
Lucas Hernandez à l'entraînement avec le Bayern Munich, le 19 octobre 2021.

Lucas Hernandez à l'entraînement avec le Bayern Munich, le 19 octobre 2021.

Source : CHRISTOF STACHE / AFP

JUSTICE - Condamné par la justice espagnole à six mois de prison après des violences conjugales mutuelles, Lucas Hernandez a vu sa peine être suspendue, mercredi 27 octobre, à la suite de son recours. Une bonne nouvelle pour le défenseur des Bleus et du Bayern Munich.

Lucas Hernandez va éviter un séjour en prison. Condamné en Espagne, à six mois d'emprisonnement pour non-respect d'une mesure d'éloignement après des violences conjugales, le champion du monde 2018 a vu la justice espagnole accepter son recours, mercredi 27 octobre. "Nous considérons que le recours doit être accepté et que l'exécution de la peine de privation de liberté imposée à Lucas François Bernard Hernandez doit être suspendue", a fait part dans sa décision le tribunal supérieur de justice de Madrid, à la veille de la date limite fixée pour l'entrée volontaire en prison du joueur du Bayern Munich.

S'il a bénéficie de la clémence de la justice espagnole, cette suspension est toutefois conditionnée. Il devra s'acquitter d'une amende de 96.000 euros sous la forme d'un forfait journalier et respecter une période de sursis de quatre ans. Au moindre nouveau délit, il sera dans l'obligation d'assumer sa peine initiale

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Il avait enfreint une décision judiciaire

Le 3 février 2017, alors qu'il évoluait à l'Atlético de Madrid, le frère de Théo Hernandez avait été surpris, sous emprise de l'alcool, en train d'échanger des coups en pleine rue avec sa compagne Amelia de la Ossa Lorente. Le couple avait alors été condamné par la justice madrilène pour "violences domestiques" à un mois de travaux d'intérêt général et à six mois d'éloignement à minimum 500 mètres l'un de l'autre. 

Quatre mois plus tard, alors qu'ils revenaient de leur lune de miel à Miami, ils avaient été aperçus ensemble à l'aéroport de Madrid. Ce manquement à la loi avait valu au défenseur des Bleus plusieurs heures de garde à vue ainsi qu'une peine d'un an de prison requise par le parquet de Madrid, en janvier 2018.

Considéré comme un "récidiviste"

Finalement condamné, en 2019, à six mois de prison, il avait fait appel. Son recours avait été initialement rejeté, la justice refusant d'aménager sa peine, ce qui est généralement le cas en Espagne pour les personnes condamnées à moins de deux ans de prison et ayant un casier judiciaire vierge. 

Le tribunal chargé de l'affaire avait estimé que le joueur tricolore était un "récidiviste" en raison de sa condamnation de 2017 pour "blessures dans le cadre de violences conjugales", de celle de 2019 pour "non-respect de la mesure d'éloignement," mais aussi d'une "autre condamnation" pour "violences conjugales", prononcée par un tribunal de Mostoles, en banlieue de Madrid, dont les détails restent inconnus.


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