Kenzo, un enfant de huit ans atteint d'un cancer, a été pris à partie avec sa famille samedi en marge de la rencontre entre Ajaccio et l'Olympique de Marseille.Une agression qui suscite la polémique et contre laquelle Emmanuel Macron s'est insurgé, ce lundi.Le chef d'État espère que ces faits ne resteront pas impunis et plaide pour des sanctions exemplaires.
Invité samedi en Corse pour réaliser son "rêve" de rencontrer des joueurs de l'Olympique de Marseille, Kenzo a été agressé, avec ses parents, dans le stade en marge du déplacement du club phocéen à Ajaccio. "Le rêve s’est rapidement transformé en cauchemar lorsque Kenzo et ses parents, venus aux couleurs de l’Olympique de Marseille, ont été honteusement violentés par des individus qui se sont introduits dans leur loge", s'est insurgé le club corse dans un communiqué, évoquant des "actes inqualifiables".
Comme toutes les violences, c'est évidemment inacceptable
Emmanuel Macron
Pour Emmanuel Macron, cette agression est la goutte d'eau ayant fait déborder le vase d'une saison émaillée par la violence et les débordements sur les terrains de l'Hexagone (arrêt du match à Bordeaux, agression raciste à Lyon, etc.). "Cela montre une espèce de dérive et on a raison de ne pas s'y habituer", tonne le chef de l'État, lors d'un déplacement au Mont-Saint-Michel, promettant de "continuer d'être au côté de la famille aussi pour qu'il puisse se relever de ce traumatisme". "Comme toutes les violences, c'est évidemment inacceptable. J'ai une pensée très émue pour Kenzo et ses parents", affirme le président français. "C'est un supporter fidèle et rien ne justifie cela", insiste-t-il, soulignant que l'enfant se battait "avec beaucoup de courage contre la maladie".
Par conséquent, le pensionnaire de l'Élysée réclame une réaction exemplaire de la part des autorités compétentes. "J'attends que les sanctions les plus claires, fortes soient prises", martèle-t-il.
Le président de l'OM "sous le choc"
Le président de l'OM, Pablo Longoria, a aussi paru très touché. "Cela m'a laissé sous le choc pendant une heure. C'était un enfant. Comment tu peux te permettre d'agir comme ça avec des personnes en difficulté ? Ce n’est pas humain", s'insurge le dirigeant espagnol, véhément. "Quel malade mental se permet de faire ça ? Car c'est un malade mental qui n'a pas sa place dans la société", ajoute-t-il, pointant "une faille dans la sécurité".
Le procureur de la République d'Ajaccio a ouvert une enquête pour violences en réunion après cette agression.
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