Ligue des champions : trois ingrédients qui vont pimenter la finale Manchester City-Inter Milan

Publié le 10 juin 2023 à 19h29
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Source : Football - Ligue des champions

Manchester City et l'Inter Milan s'affrontent ce samedi (21h) en finale de la Ligue des champions.
Comme toujours dans ce genre de rencontres, plusieurs paramètres sont à surveiller de très près.
Différences de styles, dimension historique, duel d'avant-centres... voici quelques éléments potentiellement clés dans cette confrontation, diffusée en direct et en intégralité sur TF1 et MYTF1.

C'est le dernier grand rendez-vous de la saison. Après un exercice passionnant, tant en termes de suspense que de qualité de jeu, le football européen s'apprête à vivre un dernier frisson. Manchester City croise le fer avec l'Inter Milan, ce samedi (21h), en finale de la Ligue des champions. Véritable machine offensive et de pressing, les Anglais partent nettement favoris. Mais les Nerazzurri, finalistes surprenants, sont passés maîtres dans l'art de faire déjouer leur adversaire... et de déjouer les pronostics. Voici trois ingrédients susceptibles d'épicer ce choc. 

Attaque de feu contre défense de fer

Difficile d'avoir affaire à deux styles plus différents. Manchester City et l'Inter Milan se sont hissés en finale en s'appuyant chacun sur des forces radicalement différentes. D'un côté, les Skyblues font figure de véritable rouleau compresseur offensif. Grâce notamment à un Erling Haaland insatiable, et à un pressing plus étouffant que jamais, ils ont marqué la bagatelle de 31 buts en 12 matchs. Les coéquipiers de Kevin De Bruyne sont, de loin, la meilleure attaque de la compétition, avec en plus, quelques cartons restés dans les mémoires (7-0 contre Leipzig, 4-0 contre le Real Madrid ou 3-0 contre le Bayern Munich). Ils affichent également le plus grand nombre de passes décisives effectuées (27), la deuxième meilleure possession (59,8%) ou encore la meilleure précision de passe (90,4%). 

En face, l'Inter Milan s'appuie, lui, sur une très grande rigidité tactique, couplée à une solidité de tous les instants. S'ils ont concédé un nombre de buts important (10, soit le double de Manchester City), ils ont réussi cinq "clean sheets" en six rencontres lors des matchs couperets. Au global, ce sont huit matchs lors desquels leur adversaire n'a pas trouvé le chemin des filets, soit le meilleur total de la compétition. Le fait que les joueurs de Simone Inzaghi aient réalisé le plus grand nombre de tacles (179) et réussi le plus de récupérations de ballons (461) et de dégagements (286) est également parlant. 

Savoir qui de cette défense d'élite ou de cette attaque flamboyante prendra le dessus constitue l'une des plus grandes interrogations de cette finale, et sans doute la plus grande clé.

Un match pour l'histoire

Quel qu'en soit le dénouement, ce match rentrera dans l'histoire. Un succès de Manchester City serait synonyme d'une première coupe aux grandes oreilles dans l'histoire du club du nord-ouest de l'Angleterre. Il deviendrait ainsi le premier club à inscrire son nom pour la première fois au palmarès de la C1 depuis Chelsea, en 2012. Cela fait, en effet, plus de dix ans que le trophée est soulevé par un ancien vainqueur, la faute notamment à un Real Madrid surdominateur. Dans ce scénario, Pep Guardiola remporterait son troisième titre en tant qu'entraîneur dans la compétition, rentrant ainsi dans un cercle très fermé. Surtout, il réussirait cette prouesse avec une autre équipe que le FC Barcelone des grandes années. Le technicien catalan redorerait, de cette façon, un blason quelque peu terni par les échecs successifs subis depuis lors. 

En face, l'Inter Milan espère accrocher une quatrième étoile à son maillot. Là aussi, le club lombard s'inscrirait durablement dans l'Histoire, seuls cinq formations sur le vieux continent (Real Madrid (14), AC Milan (7), Liverpool (6), Bayern Munich (6), Barcelone (5)) faisant mieux. 

Un duel de buteurs qui fait saliver

Ce Manchester City-Inter Milan, c'est aussi l'histoire d'un duel entre deux buteurs d'exception : Erling Haaland et Lautaro Martinez. D'un côté, le Norvégien sort d'une saison individuelle d'exception, avec 52 buts toutes compétitions confondues (dont 12 en Ligue des champions). Il s'est imposé comme le meilleur attaquant du monde dans son registre mêlant sens du but, vivacité et physique de déménageur. En remportant la Ligue des champions, il mettrait une option sur un premier Ballon d'Or, quand bien même Lionel Messi - étincelant lors de la Coupe du monde mais décevant par la suite - dispose aussi d'un dossier solide.

En parlant de Coupe du monde, Lautaro Martinez a, lui aussi, eu le bonheur de triompher au Qatar à l'automne dernier. Pièce essentielle de l'Albiceleste et cadre emblématique de l'Inter Milan depuis plusieurs saisons, l'Argentin reste sur un exercice à 28 buts et 11 passes décisives. Ce samedi à Istanbul, il a l'opportunité de s'offrir un doublé rarement réalisé. Une performance d'autant plus remarquable qu'il occupe un rôle central dans ces deux équipes. En demi-finale, c'est notamment son doublé qui a précipité la perte de l'AC Milan. 

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Au rang des jolies histoires à surveiller, Henrikh Mkhitaryan, revenu à son meilleur niveau cette saison, peut devenir le premier joueur arménien à remporter la C1. De son côté, son coéquipier Hakan Calhanoglu a l'opportunité unique de soulever le trophée devant son public, lui qui totalise 76 sélections avec la Turquie. Enfin, l'Inter Milan va-t-il mettre fin à la malédiction qui semble frapper les clubs italiens dernièrement ? Les deux autres clubs de la Botte engagés dans une finale européenne cette saison se sont inclinés, avec la défaite de la Fiorentina (1-2) en Ligue Europa Conference et celle de la Roma en Ligue Europa (1-1, 1-4 t.a.b). 

Le match est à suivre en direct et en intégralité sur TF1 et MYTF1, et en live commenté sur TF1Info. 


Maxence GEVIN

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