Touché à la tête lors d'un choc frontal, lors du match Lille-Reims (1-2), mardi 26 septembre, Samuel Umtiti a pourtant refoulé la pelouse.Le défenseur du LOSC, qui a fait un malaise dans le vestiaire à la mi-temps, a finalement été remplacé et transféré à l'hôpital dans la foulée."Il a une commotion cérébrale", a annoncé son entraîneur Paulo Fonseca après la rencontre.
Il n'aurait jamais dû rejouer. Et pourtant, sonné après un choc violent frontal avec Junya Ito, lors du match Lille-Reims (1-2), mardi 26 septembre, Samuel Umtiti est bel et bien revenu sur la pelouse du stade Pierre-Mauroy. Alors que l'on jouait la 34e minute de cette rencontre décalée de la 6e journée de Ligue 1, le défenseur du LOSC s'est effondré, K.-O. après un coup reçu à la tête. Pris immédiatement en charge les soigneurs, qui l'ont brièvement examiné, il a insisté pour revenir sur le terrain trois minutes plus tard. Le champion du monde 2018 a finalement cédé sa place à Alexsandro à la mi-temps.
Selon le diffuseur Prime Video, "Big Sam" aurait été victime d'un malaise dans le vestiaire durant la pause. L'ancien joueur du Barça, qui a passé un protocole commotion, a toutefois été conduit "à l'hôpital" dans la soirée pour passer des examens, a annoncé son entraîneur Paulo Fonseca. "Il a une commotion", a confirmé le coach lillois après le match en conférence de presse. "Nous attendons encore les résultats des examens médicaux. Il ne pourra peut-être pas jouer le prochain match."
Une question se pose néanmoins : pourquoi Samuel Umtiti a-t-il rejoué, sans avoir fait l'objet d'un protocole commotion au préalable ? Une telle procédure existe pourtant, comme le rappelle la Ligue de football professionnel (LFP). "L'arbitre principal doit interrompre la rencontre pour permettre l'évaluation du joueur blessé par son médecin", est-il indiqué.
"Tout joueur souffrant d'une blessure à la tête qui nécessite une évaluation dans l'éventualité d'une commotion cérébrale ne sera autorisé à reprendre le jeu à l'issue de cette évaluation qui si le médecin d'équipe (ou le médecin compétent en réanimation en cas d'absence du médecin d'équipe) confirme expressément à l'arbitre qu'il est en état de le faire", peut-on lire. Selon l'article 588 des compétitions, un remplacement supplémentaire est même autorisé en cas de commotion suspectée ou avérée.