Guerre en Ukraine : l'oligarque russe Roman Abramovitch pourrait vendre Chelsea à un homme d'affaires suisse

I.N avec AFP
Publié le 2 mars 2022 à 16h19

Source : JT 13h WE

Le propriétaire russe du club de football anglais de Chelsea, Roman Abramovitch, s'est mis en retrait depuis le début de l'invasion de l'Ukraine.
Il pourrait vendre son club à l'un des hommes les plus riches de Suisse.

Les champions d'Europe vont-ils passer sous pavillon suisse ? Hansjorg Wyss, l'un des hommes les plus riches de Suisse, a déclaré ce mercredi qu'on lui avait proposé d'acheter Chelsea, alors que le propriétaire du club de Premier League, l'oligarque russe Roman Abramovitch, s'est mis en retrait. En cause, la guerre en Ukraine. Le patron du club londonien depuis 2003 est un proche de Vladimir Poutine et a confié ces derniers jours la gestion du club aux administrateurs de la fondation caritative de Chelsea.

"Abramovitch fait partie des plus proches conseillers et amis de Poutine", estime Hansjorg Wyss dans les colonnes du journal suisse Blick. "Comme tous les autres oligarques, il est paniqué. Il veut se débarrasser rapidement de Chelsea. Avec trois autres personnes, j'ai reçu mardi une offre pour acheter Chelsea à Abramovitch", assure l'homme de 86 ans.

"Quatre à cinq jours de réflexion"

Mais la vente du club, qui compte parmi son effectif l'international français Ngolo Kanté, est encore loin d'être actée. "Je me laisse encore quatre ou cinq jours de réflexion. Abramovitch demande trop en ce moment. Chelsea lui doit deux milliards de livres, sauf que Chelsea n'a pas d'argent. Cela signifie que ceux qui achètent Chelsea doivent dédommager Abramovitch", explique Hansjorg Wyss, fondateur de l'entreprise de fabrication de matériel médical Synthes.

D'autant que l'homme d'affaires suisse ne compte pas devenir seul le patron de l'actuel troisième du championnat d'Angleterre et adversaire de Lille en Ligue des champions. "Si j'achète Chelsea, ce sera avec un consortium de six à sept investisseurs", prévient-il. À ce jour, Roman Abramovitch ne figure toutefois pas sur la liste croissante des personnes physiques ou morales visées par les sanctions britanniques pour leurs liens avec le régime de Vladimir Poutine.


I.N avec AFP

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