Vladimir Poutine veut organiser son propre évènement sportif à l'issue des Jeux olympiques de Paris, en 2024.Un effet d'annonce alors que le CIO ne s'est pas encore prononcé sur la participation des athlètes russes à la prestigieuse compétition internationale.Pourraient y figurer 5 grands pays, du Brésil à la Chine, en passant par l'Inde.
Organiser une compétition parallèle aux Jeux olympiques, dans la foulée des JO de Paris ? Vladimir Poutine l'envisage sérieusement. L’agence de presse russe TASS fait savoir que le président russe missionne les membres de son gouvernement pour mettre sur pied, en 2024 sur le territoire national, des "Jeux mondiaux de l'amitié" qui rassembleraient les "BRICS". Un acronyme qui désigne un groupe de 5 pays : le Brésil, la Russie, l'Inde, la Chine et l'Afrique du Sud.
Les contours de cette compétition devraient s'éclaircir au cours des semaines à venir, avant une présentation officielle début juillet. Et ce, alors que la participation d'athlètes russes aux JO de Paris reste pour l'heure incertaine.
Des athlètes au cœur d'une bataille politique
Le site "Inside the games" souligne que début mai, Vladimir Poutine a accusé les responsables des organisations sportives internationales de "nuire au mouvement olympique international", estimant que le sport avait vocation à servir de pont entre les peuples et les pays "surtout lorsqu'il y a des conflits". Pour le ministre russe des Sports, Oleg Matytsin, cette initiative doit permettre de faire fi du contexte géopolitique actuel. "Notre mission commune est de faire tout notre possible pour que les athlètes et les grandes compétitions internationales ne soient pas l'objet de jeux politiques", a-t-il déclaré. Il a ajouté que cela n'était possible "que dans des conditions d'égalité des droits et de respect entre tous les participants".
Ces déclarations s'adressent en creux au CIO, qui ne s'est pour l'heure pas positionné définitivement au sujet de la participation des sportifs russes lors des JO de Paris. Si l'organisation suggère de réintégrer les sportifs russes (et biélorusses) lors des compétitions sous une bannière neutre (et à condition de ne pas avoir défendu la guerre en Ukraine), elle laisse pour l'heure aux différentes fédérations internationales le soin de suivre ou non sa ligne directrice.
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