Impôts, famille, café : ces bonnes raisons qui ont poussé ces joueurs à revenir en L1

par Adrien CHANTEGRELET
Publié le 18 août 2015 à 15h55
Impôts, famille, café : ces bonnes raisons qui ont poussé ces joueurs à revenir en L1

COMME A LA MAISON – Nombreux sont les joueurs à avoir fait leur retour en Ligue 1 cette saison après avoir sillonné les différents championnats européens. Mais, s'ils ont décidé de revenir sur la terre de leurs premiers exploits, les raisons qui ont poussé ces "anciens" à rejouer en France sont toutes plus originales que les autres.

La Ligue 1 a certes laissé partir de nombreux talents au cours de l'été, mais elle a eu la bonne surprise d'accueillir des joueurs qui ont également fait sa renommée ces dernières années. Si pour certains, comme Mathieu Valbuena, le fait de retrouver la scène française est l'occasion d'afficher ses qualités à Didier Deschamps en vue de l'Euro 2016, d'autres ont privilégié la L1 afin de gagner de nouveau du temps de jeu. Et pour quatre d'entre eux, les raisons de ce retour aux sources sont surtout originales.

Choix familial : Jimmy Briand (EA Guingamp)
Du spectacle, des buts, des stades pleins, Jimmy Briand (30 ans), parti découvrir la Bundesliga l'été dernier en rejoignant Hanovre, était un homme comblé. Ou presque. Il lui manquait le plus important : sa famille. Arrivé en Allemagne sans femme et enfants, le nouvel attaquant de l'En Avant Guingamp a opté pour la Ligue 1 avec l'idée d'être de nouveau aux côtés de ses proches. "A Hanovre, il n'y avait pas d'école française. Du coup, ma famille était restée en France et je ne me voyais pas continuer à vivre loin d'elle. Rentrer, c'est un choix familial", expliquait-il dans L’Equipe lors de sa signature. Au passage, il retrouve également Jocelyn Gourvennec qu'il a connu au Stade Rennais. Un homme comblé on vous dit.

Les impôts et le café : Renato Civelli (Lille)
Avec déjà sept saisons de Ligue 1 au compteur, étalées entre 2005 et 2013, le défenseur argentin Renato Civelli (31 ans) fait partie des meubles de notre cher Championnat de France. Après un intermède turc long de deux ans du côté de Bursaspor, le nouveau joueur de Lille n'a pas hésité une seconde quant à la possibilité de rejouer en France, un pays qu'il affectionne tout particulièrement. Même un peu trop ? "Je pense que la France est un très beau pays. Moi qui reviens de deux années en Turquie, je vous le dis : je vais être heureux de payer mes impôts en France cette année !" confiait-il à France Football. "Ici, j’aime bien les petits cafés, boire un coup de temps en temps. J’aime être en ville, j’adore aussi le cinéma." C'est ce qu'on appelle une déclaration d'amour.

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Choix médical : Abou Diaby (Olympique de Marseille)
Miné par les blessures lors de son passage à Arsenal, Abou Diaby a pris tout le monde de contre-pied en décidant de signer à l'Olympique de Marseille cet été. Alors qu'Arsenal a souvent été raillé par les défaillances de son staff médical, notamment sur le cas Diaby, ce dernier a pris en considération les soins dont il allait bénéficier dans son futur club au moment de choisir sa nouvelle destination. Et visiblement, l'OM possède les qualités requises pour répondre aux besoins du milieu de terrain français. "Tout ce qui motivait mon choix, c’était de savoir quel club allait le mieux m’assister médicalement. C’était vraiment ma priorité" avait-il expliqué sur RMC. "Le staff médical très performant" du club olympien a donc eu les faveurs de l'homme aux 42 blessures.

Retrouver des vieilles connaissances : Benoît Assou-Ekotto (AS Saint-Etienne)
"Je vais retrouver ici une ville qui vibre pour le foot mais aussi Kévin Monet-Paquet, qui évoluait avec les équipes de jeunes du RC Lens lorsque j'y jouais" annonçait Benoît Assou-Ekotto au moment de signer à l'AS Saint-Etienne. Le latéral gauche camerounais de 31 ans a, certes quitté la Ligue 1 en 2006 lorsqu'il évoluait à Lens, mais malgré les années qui se sont écoulées depuis son départ pour Tottenham, il conserve encore de nombreuses attaches à travers plusieurs formations du Championnat. On pense notamment à Henri Bedimo (OL), également Camerounais, ou encore Benjamin Moukandjo (Lorient), qu'il a côtoyé avec sa sélection lors de la dernière Coupe du monde au Brésil. Auquel il avait également asséné un coup de tête en plein match pour la petite histoire.


Adrien CHANTEGRELET

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