JO de Pékin : les fondeurs tricolores perpétuent le tradition du bronze

Publié le 13 février 2022 à 10h19, mis à jour le 13 février 2022 à 15h09
JT Perso
Comment désactiver votre Adblocker
  • Cliquez sur l'icône de votre Adblocker installé dans votre navigateur. En général elle se trouve dans le coin supérieur droit de votre écran. Si vous utilisez plusieurs adblockers, veillez à bien tous les désactiver pour pouvoir accéder à votre vidéo.
  • Suivez les instructions indiquées par votre Adblocker pour le désactiver. Vous devrez peut-être sélectionner une option dans un menu ou cliquer sur plusieurs boutons.
  • Lorsque votre Adblocker est désactivé, actualisez votre page web.
  • Remarque : Si vous utilisez le navigateur Firefox, assurez-vous de ne pas être en navigation privée.
adblock icone
Un bloqueur de publicité empêche la lecture.
Veuillez le désactiver et réactualiser la page pour démarrer la vidéo.

Source : JT 13h WE

L'équipe de France de ski de fond s'est couverte de bronze sur le relais 4x10km, dimanche 13 février.
C'est la troisième fois qu'elle s'invite sur le podium, après Sotchi en 2014 et Pyeongchang en 2018.
Après le bronze de Mathieu Faivre en géant, la délégation tricolore glane sa deuxième breloque du jour.

Ils avaient ramené le bronze de Sotchi et Pyeongchang. À Pékin, les fondeurs tricolores sont restés fidèles à leurs habitudes. Au bout de l'effort, après une remontée spectaculaire, ils ont réussi la passe de trois sur le relais 4x10km, dimanche 13 février, sous la neige de Zhangjiakou. Richard Jouve, Hugo Lapalus, Clément Parisse et Maurice Manificat se sont parés du même métal, en terminant derrière le Comité olympique russe, qui a fait coup double après l'or sur le relais dames, et la Norvège.

Dans un froid extrême (-13°C au thermomètre) et sous les flocons tombés en abondance, le quatuor bleu s'est surpassé, restant toujours au contact du podium. Au fil des passages de relais, les fondeurs ont grapillé du temps (et des places) pour mettre Maurice Manificat sur la piste aux étoiles. Dernier relayeur tricolore, le leader de l'équipe de France a placé des banderilles qui ont laissé sur place le Suédois Johan Häggström. Au coude-à-coude avec Johannes Klaebo, il a même cru un temps disputer l'argent. Il a finalement échoué à moins d'une dizaine de secondes du Norvégien.

La médaille n'était pas écrite d'avance

Hugo Lapalus, médaillé de bronze sur le relais 4x10km

"J'aurais voulu jouer un peu plus, entre guillemets, avec Klaebo", a lâché le désormais quadruple médaillé de bronze, avec une pointe de regret. "Mais bon, j'ai tout donné." Qu'importe, ses coéquipiers ont exulté à son passage sur la ligne d'arrivée, se jetant dans les bras les uns des autres, drapeau tricolore à la main. "C'est vrai qu'on est les seuls un peu à faire du barouf", s'est amusé Clément Parisse. "J'en ai tellement rêvé, de ça et avec ces gars-là... c'est ouf, quoi", a soufflé Hugo Lapalus, le seul à éprouver pour la première fois le goût d'une médaille olympique, qui "n'était pas écrite d'avance".

Lire aussi

Signe de la richesse du groupe France, cette troisième médaille consécutive, la 9e pour la délégation française à Pékin, la deuxième du jour après le bronze de Mathieu Faivre en géant, a été décrochée par une équipe renouvelée à 50%. Seuls Maurice Manificat et Clément Parisse avaient été de l'aventure des fondeurs, il y a quatre ans, à Pyeongchang. Rien n'est plus fort que la force du collectif. 


Yohan ROBLIN

Tout
TF1 Info