RENCONTRE - Les athlètes français se sont rendus en marge des Jeux Paralympique de Rio dans la favela de Rocinha, la plus grande d’Amérique du Sud, afin de rencontrer les jeunes judokas.
La semaine dernière, Sandrine Martinet-Aurières arrachait la première médaille d’or française aux Jeux paralympiques de Rio. Quelques temps plus tard, c’est dans la favela de Rocinha, le plus grand bidonville d’Amérique du Sud et du Brésil que se rendait la judoka. Mais cette fois-ci, pas question d’être dans la compétition : la journée est consacrée à la rencontre avec les enfants des favelas.
Les Brésiliens se sont ainsi mis dans la peau des sportifs paralympiques en disputant un combat de judo… les yeux bandés. Indispensable pour comprendre ce que vivent leurs partenaires français. "Même les yeux bandés, il y vont à fond, s’est enthousiasmée Sandrine Marinet-Aurières. C’est un vrai moment de partage, on est vraiment chanceux !"
Au Brésil, un quart de la population vit dans les favelas. Ce qui n’empêche pas de produire des champions dans ces lieux où la pauvreté est extrême. La preuve ? Le couronnement de Rafaela Silva aux Jeux Olympiques cet été, une judoka qui a fait ses premiers pas dans la Cité de dieu, l’une des plus violentes de Rio de Janeiro.
VIDEO - La judoka Sandrine Martinet-Aurières en or
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