JO 2024 : pourquoi ça sent bon pour Paris

par Edwy MALONGA
Publié le 23 février 2017 à 11h05
JO 2024 : pourquoi ça sent bon pour Paris
Source : Sipa

ESPÉRANCE - Après le désistement de Budapest, Paris est désormais en duel face à Los Angeles pour obtenir les Jeux olympiques de 2024. Et tous les voyants semblent au vert pour que la Ville lumière soit enfin déclarée gagnante le 13 septembre prochain. LCI vous explique pourquoi en trois points.

 Le Comité olympique livrera le nom du vainqueur le 13 septembre à Lima, au Pérou. Et après le retrait de Budapest ( Hongrie) pour l'organisation des Jeux olympiques d'été en 2024, Paris et Los Angeles sont désormais seules en lice pour espérer décrocher la timbale. Ces villes possèdent toutes les deux des dossiers en béton. Mais la capitale française parait tout même avoir un net avantage.

Paris a retenu les leçons du passé

En 2012, Paris avait connu une cuisante défaite dans l'obtention des Jeux, qui s'était jouée à quelques voix, face à Londres. Un véritable coup de massue après les désillusions de 1992 (Barcelone) et 2008 ( Pékin). Cette trilogie dans l'échec a conduit à une nouvelle stratégie. Mettre fin, à une certaine forme d'arrogance " à la française" qui consiste à avancer que le pays de Pierre de Coubertin, baron qui fonda lui-même le Comité international olympique (CIO) en 1894, ne peut pas ne pas obtenir les Jeux olympiques quand il le décide. 

Place désormais à l'humilité. Ce ne sont désormais plus les responsables politiques (qui demeurent dans l'ombre) qui se chargent du dossier, mais un mouvement sportif sous l'égide du duo Bernard Lapasset - Tony Estanguet. Un petit bémol cependant : tout le monde n'adhère pas complètement à ce nouvel état d'esprit. David Douillet, candidat à la présidence du Comité national olympique et sportif français (CNOSF), a ainsi confié au journal l'Équipe que "cette candidature (...) est bien partie pour gagner".

Los Angeles manque d'enthousiasme

Au départ, c'est la candidature de  Boston qui était privilégiée, car elle avait été choisie par le Comité olympique américain. Mais la ville a dû jeter l'éponge par manque de ferveur populaire. Son maire, Marty Walsh, a lui-même refusé de signer un document déterminant pour confirmer cette candidature. En clair, comprenez que Los Angeles est un choix par défaut. Quand bien même son dossier est plus attractif que celui de Boston puisqu'elle a déjà organisée les Jeux de 1984,  qui avait été un véritable succès. Malgré cet atout, "l'enthousiasme" a bel et bien du mal à prendre comme le souligne Pascal Boniface, géopolitologue et spécialiste du sport sur le site internet Challenges.fr.

Paris est soutenu par le monde entier

Un peu plus de 50 villes du monde, principalement européennes et africaines, ont apporté leur soutien à la candidature parisienne. Paris "dispose des atouts et de la volonté nécessaires pour donner un nouveau souffle aux valeurs olympiques. Ces Jeux seraient partagés, utiles et joyeux", indique cet appel lancé à l'initiative du maire de Montréal, Denis Coderre, diffusé par la mairie de Paris. Paris veut faire de ces JO un "accélérateur des progrès sociaux et environnementaux, et un levier de transformation pour l'ensemble de sa métropole", salue le texte. La capitale française a aussi montré pendant l'Euro 2016 qu'elle "savait répondre aux exigences de sécurité", tout en restant un "lieu de célébration, de partage et de fête".

Parmi les signataires, figurent Abidjan, Athènes, Bamako, Le Cap, Lima, Lisbonne, Mexico, Munich, Quito, Rabat, Riga, Rotterdam, Sydney, Tunis, Varsovie ou Yaoundé. Cela tombe à pic. Paris, avec son slogan " Made for Sharing" ( venez partager), est placé sous le signe du partage et de l'international. 

Quand l’esprit des Jeux Olympiques se décline à l'école Source : JT 13h Semaine
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