Le journal de bord du Vendée Globe : Alex Thomson peut de nouveau y croire, Ruyant menacé par la tempête

par Hamza HIZZIR
Publié le 20 décembre 2016 à 11h24, mis à jour le 20 décembre 2016 à 15h59
Le journal de bord du Vendée Globe : Alex Thomson peut de nouveau y croire, Ruyant menacé par la tempête
Source : LOIC VENANCE / AFP

VOILE – Partis des Sables d’Olonne le 6 novembre, les skippers sont embarqués pour un tour du monde à la voile en solitaire, sans escale et sans assistance. Ce mardi, Alex Thomson, le plus proche poursuivant du leader Armel Le Cléac’h, file de nouveau à toute berzingue, et peut même espérer rattraper le Breton dans les prochains jours.

Un nouvel espoir pour Alex Thomson

Le Gallois avait espéré refaire son retard sur Armel Le Cléac’h en profitant d’une dépression en plein Pacifique, mais le leader, décidément plein de ressources, avait pu la traverser dans une partie venteuse très étroite. Un coup de maître qui a mis son poursuivant gallois à plus de 500 milles. Mais celui-ci n’accuse pas le coup pour autant. Après quatre jours jours au ralenti (à cause de ladite dépression), voilà que Thomson file à une moyenne de 19 nœuds, un de plus que le Breton. 

Mieux : après avoir dépassé le Cap Horn, dans trois ou quatre jours, le leader devrait se retrouver en pleine zone déventée, formée par la Cordillère des Andes,  sur plusieurs centaines de milles le long de l’Argentine. Du coup, le Gallois peut espérer transformer ses 30 heures de retard en véritable chance : selon les prévisions, le second pourrait, lui, débouler dans cette zone avec un puissant vent de Sud dans le dos. Dit autrement : la course est encore loin d’être gagnée pour Le Cléac’h.

Thomas Ruyant pas encore tiré d’affaire

Il a, certes, perdu la course, mais il doit surtout désormais veiller à ne pas perdre la vie. On n’exagère pas : après une violente collision avec un OFNI (Objet Flottant Non Identifié, ndlr), probablement un container, le skipper a subi de très grave dégâts structurels. "La coque est en train de s’ouvrir", a-t-il fait savoir. Thomas Ruyant se trouve à 35 milles (64 kilomètres) du Fiordland, région peu peuplée et très sauvage au coin sud-ouest de la Nouvelle-Zélande. Déjà une belle prouesse quand on sait que la collision est survenue à 260 milles de l’île. Mais la tempête guette et, avec elle, des rafales attendues à 45 nœuds (83 km/h). Le centre de coordination des sauvetages de Nouvelle-Zélande (RCCNZ) le surveille donc comme le lait sur le feu, prêt à envoyer un hélicoptère à tout moment. Mais plus il sera proche de la côté plus l’intervention sera aisée et rapide… La suite au prochain épisode.

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Hamza HIZZIR

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