L'équipe de France de volley-ball lance sa mission Jeux olympiques de Rio

Publié le 5 janvier 2016 à 16h56
L'équipe de France de volley-ball lance sa mission Jeux olympiques de Rio

JEUX OLYMPIQUES – Après avoir raflé la Ligue Mondiale et l'Euro l'an passé, l'équipe de France de volley-ball a désormais les yeux rivés vers son tournoi de qualification olympique qui débute mercredi. Et la fameuse "Team Yavbou" n'aura presque pas le droit à l'erreur.

"Je n’arrive toujours pas à me remettre du fait que la France, vainqueur de la Ligue mondiale et de l’Euro en 2015, ne soit pas automatiquement qualifiée pour Rio !" Cette phrase signée Laurent Tillie, le sélectionneur de l'équipe de France de volley-ball, résume assez bien toute la frustration née de l'improbable système de qualification pour les Jeux olympiques 2016 de Rio. Après plus de trois ans de travail entièrement tourné vers le plus bel événement sportif au monde, l'heure a sonné pour les volleyeurs français qui tenteront de décrocher leur billet pour Rio au tournoi de qualification de Berlin, de mercredi à dimanche.

"Si on veut que le sport se développe en France, il faut absolument être aux JO"

Pour aller directement à Rio, la France devra gagner le "TQO" de Berlin, c'est-à-dire pratiquement redevenir championne d'Europe trois mois après le sacre de Sofia. A part l'Italie, déjà qualifiée, tous les cadors seront là: la Russie, premier adversaire mercredi, la Pologne, la Bulgarie, la Serbie, l'Allemagne. Au minimum, les Français devront terminer sur le podium pour avoir une nouvelle chance dans un dernier "TQO mondial" au Japon, fin mai-début juin. Un beau casse-tête en prévision. Mais la "Team Yavbou", emmenée par leur magicien Earvin Ngapeth, a bien conscience qu'une participation aux prochaines olympiades pourrait permettre à son sport de basculer dans une autre dimension.

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"Si on veut que le sport se développe en France et qu'il y ait plus de licenciés (124.000 en 2015) , il faut absolument être aux JO. On n'a pas le choix", résume le pointu Antonin Rouzier. "On commence à être médiatisé depuis qu'on a gagné la Ligue mondiale et l'Euro. Il faut y aller pour continuer à développer l'image du volley en France", confirme le passeur Benjamin Toniutti. "La cérémonie d'ouverture, le village olympique où tu te retrouves avec tous les meilleurs sportifs du monde, la ferveur, les équipements avec les anneaux", tous ces grands symboles de l'aventure olympique qui font tant rêver Toniutti, un seul membre du groupe français actuel les a déjà connus, c'est l'entraîneur Laurent Tillie, en 1988 et en 1992. Pour profiter des Jeux, il faut y faire une performance. Si tu ne te transcendes pas, si tu restes à ton niveau, c'est frustrant. Il ne faut pas les faire en spectateurs mais en acteurs", prévient-il. Mais avant d'avoir la tête à Rio et à ses plages paradisiaques, le destin olympique de cette équipe de France passe par Berlin.


La rédaction de TF1info

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