FOOTBALL - L'Olympique Lyonnais a annoncé ce lundi un accord avec une partie de ses joueuses, joueurs et membres de l'encadrement pour une réduction de leur salaire. En échange, une partie de leur rémunération pourra être convertie en actions d'OL Groupe.
Un ouf de soulagement pour Jean-Michel Aulas. Son club de toujours, l'Olympique Lyonnais, est parvenu à un accord avec une partie de ses joueuses, joueurs et membres de l'encadrement pour une réduction de leur salaire dans un contexte de crise économique pour le football français. "À partir du mois de février" et potentiellement "jusqu'au mois de juin 2021", les signataires pourront convertir une partie de leur rémunération, entre 5 et 25%, en actions d'OL Groupe.
"L'Olympique lyonnais tient à remercier particulièrement tous ceux qui, spontanément, ont accepté ce principe représentant à ce jour déjà 50% des effectifs, démontrant ainsi un élan collectif et l'excellent état d'esprit qui règne au sein du club", se satisfait le club rhodanien qui espère toutefois "une adhésion encore plus importante, voire systématique, de la part de ses effectifs professionnels" dans les jours ou semaines à venir.
Au vu des circonstances économiques graves qui touchent l'ensemble du football français, l'OL informe avoir proposé une mesure novatrice permettant à l’ensemble des acteurs sportifs d'investir au côté de tous les actionnaires dans le projet d'OL Groupe. https://t.co/FTUV9Jmize — Olympique Lyonnais (@OL) March 8, 2021
Pour rappel, le 17 février dernier, Jean-Michel Aulas avait déclaré avoir proposé à ses joueurs une baisse des rémunérations affectant les salaires supérieurs à 50.000 euros mensuels, un effort compensé par des primes de résultats ou l'acquisition d'actions du club avec l'espoir d'une plus-value. Une démarche finalement couronnée de succès.
Baisse généralisée des salaires à Reims
Largement affecté par la pandémie de coronavirus, qui a vidé les stades, le football français doit aussi faire avec la défection de Mediapro et la baisse significative des droits TV. Une situation rendant incertain la pérennité économique et l'avenir de plusieurs formations.
Certaines d'entre elles sont déjà parvenues à faire accepter une baisse de salaire à leurs joueurs comme le Stade de Reims. "Parce qu'il nous faut tous agir, parce que le football est l'exemple même de l'expression collective, nous avons échangé avec la direction du club et avons tous - absolument tous les joueurs, comme les membres du staff - consenti spontanément à une baisse significative de nos salaires de janvier à juin 2021", écrivaient les membres du groupe professionnel dans une lettre ouverte publiée en février dernier.
À Lens, club promu et l'un des plus petits budgets de Ligue 1, un accord-cadre a été conclu avec l'ensemble des collaborateurs pour une baisse de 5 à 20%. À Lorient, Montpellier ou encore Strasbourg, plusieurs concessions individuelles ont vu le jour après des discussions de gré à gré. En dehors de Lyon, les négociations n'ont pas encore abouti chez les mastodontes de l'Hexagone (Monaco, Lille, Paris et Marseille).
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