Comme la saison dernière, Manchester City retrouve le Real Madrid en demi-finale de Ligue des champions, ce mardi soir (21h).Dans leur quête du Graal, les hommes de Pep Guardiola peuvent compter sur leur meilleur buteur, Erling Haaland.Auteur de 51 buts toutes compétitions confondues depuis le début de la saison, le Norvégien multiplie les records. Au point de ramener la Coupe aux grandes oreilles dans le nord de l'Angleterre ?
À Manchester, la Ligue des champions est loin d'être une inconnue. Les Red Devils de United ont déjà remporté trois fois le plus prestigieux des trophées européens, dont les deux derniers sous Sir Alex Ferguson, en 1999 et 2008. Mais depuis quinze ans, c'est un autre club de la ville du nord de l'Angleterre qui rêve d'être titré : Manchester City. Jusqu'ici, le rachat du club par Abu Dhabi United Group, en 2008, n'a pas permis aux Cityzens de triompher sur le plan continental, éliminés dans des scénarios toujours plus fous. Cette année, l'espoir des hommes de Pep Guardiola, opposés ce mardi 9 mai au soir au Real Madrid en demi-finale aller (21h en live commenté sur TF1info), tient en sept lettres : Haaland.
Le buteur norvégien, recruté l'été dernier au Borussia Dortmund contre environ 100 millions d'euros, marche sur l'eau depuis qu'il a traversé la Manche. Cette saison, il a déjà inscrit 51 buts en 45 matchs, toutes compétitions confondues, et a fait trembler les filets à 35 reprises en Premier League, du jamais-vu. La Ligue des champions ne fait pas exception. Séville, Dortmund, Copenhague, Leipzig (un quintuplé en 35 minutes), Bayern Munich... Toutes les proies de City dans la compétition ont été griffées par Erling Haaland, auteur de 12 buts en 8 rencontres en C1.
Il va avoir un problème : à chaque match, on attend qu'il marque trois ou quatre buts
Pep Guardiola sur Erling Haaland
Une réussite qui n'était pourtant pas forcément écrite à l'avance. Ces dernières années, Pep Guardiola, adepte d'un jeu de possession, a régulièrement joué sans véritable avant-centre, préférant des créateurs à des renards des surfaces. Erling Haaland, lui, correspond au profil inverse, redoutable buteur, mais moins impliqué dans la construction du jeu avec son positionnement très axial et son gabarit impressionnant. Les critiques ont d'ailleurs déjà fleuri, après une série de cinq matchs sur sept sans but. "Haaland rend-il Manchester City moins bon ?", s'interrogeaient les médias britanniques.
Mais Pep Guardiola lui a toujours accordé sa confiance. "C'est un immense compétiteur", assure-t-il. "Buteur est le poste le plus difficile au monde, car il implique d'avoir deux adversaires en permanence sur le dos, et Erling en a même davantage." Le technicien catalan ne manque toutefois pas une occasion pour le garder les pieds sur terre. "Ce type va avoir un problème à l'avenir : à chaque match, on attendra de lui qu'il marque trois ou quatre buts et ce ne sera pas possible", prévient-il.
Forcément, les champions d'Europe madrilènes s'en méfient. "Haaland, c'est évident qu'il est différent", reconnaît Toni Kroos, le milieu des Merengues, avant d'ironiser. "Il en est à 51 buts marqués cette saison... Donc la relation Guardiola-Haaland, j'ai l'impression que ça n'a pas trop mal fonctionné jusqu'ici." Il espère certainement qu'elle sera grippée, ce mardi soir.
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