Mercato : Thiago Motta met la pression sur le PSG

Quand le public du Parc du Parc des Princes s'est uni à la 21e minute, juste avant le corner amenant le but de Thiago Silva, pour entonner un chant à la gloire de Thiago Motta, l'Italien n'est pas resté insensible à cette déclaration d'amour des fans du PSG. "Oui, les supporters m'ont montré qu'ils m'aiment. C'est réciproque" a-t-il déclaré après la victoire contre le Gazélec Ajaccio (2-0) . Mais cette petite attention des supporters parisiens ne suffira pas à retenir un joueur désireux d'aller voir ailleurs cet été.

Titulaire dimanche soir et de nouveau ultra-performant, en témoigne sa passe décisive pour son capitaine brésilien, le milieu de terrain du PSG âgé de 32 ans s'est longuement penché sur sa situation qui le lie au club parisien. Sous contrat jusqu'en 2016, l'Italien clame son envie de rejoindre l'Atlético Madrid depuis un bon mois et ne forme la porte à aucune possibilité d'ici le 31 août, date de la fin du mercato. "Le mercato est ouvert jusqu’au 31 août, on va voir ce qui se passe. Je suis ouvert à tout" a-t-il expliqué.

"A la fin, c'est toujours Nasser qui décide"

Si l'on a toujours eu du mal à comprendre les réelles raisons d'un départ de Thiago Motta, ce dernier met en avant le rôle joué par les dirigeants du Paris Saint-Germain et leur façon d'agir dans ce dossier qui ne semble pas lui convenir. Et pointe du doigt le manque de considération à son égard de la part de sa direction. "Je veux voir la responsabilité qu'on me donne dans l'équipe et je pense que les dirigeants du PSG, eux, ils ne la voient pas, jusqu'à aujourd'hui. Ils n'ont pas été d'accord avec moi et c'est le problème. On doit trouver un accord pour le bien du PSG. L’important, ce n’est pas moi ni les dirigeants ni les joueurs. L’important, c’est le club."

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Quelle suite donnée à ce dossier brûlant ? Aujourd'hui, Thiago Motta attend de rencontrer Nasser Al-Khelaïfi, quelques jours après avoir eu une réunion avec Olivier Létang, directeur sportif adjoint du PSG, et son agent. Le président parisien, déjà inflexible sur le sujet, est aujourd'hui le seul homme à même de trancher. "A la fin, c’est toujours lui qui décide" a tenu à rappeler l'Italien en faisant référence à son président. Je n’ai pas encore parlé avec lui, j’espère le faire. Est-ce qu’il a conscience de mon poids dans l’équipe ? Aujourd’hui, je ne le pense pas."