Le président de la Fédération internationale de natation a annoncé la prochaine création d’une catégorie ouverte pour les athlètes transgenres.Cette décision découle de la polémique concernant une nageuse transgenre américaine, Lia Thomas.
C’est une décision qui pourrait changer la vie de milliers de nageurs. À Budapest, en Hongrie, le président de la Fédération internationale de natation (FINA), Husain Al-Musallam a indiqué qu’il allait “mettre en place un groupe de travail pour créer une catégorie ouverte” lors des compétitions organisées par l’instance.
Une ouverture pour les athlètes transgenres
"Je ne veux pas qu'on dise à un athlète qu'il ne peut pas concourir au plus haut niveau", a déclaré Al-Musallam lors d'un congrès extraordinaire de l'instance, qui s'est tenu pendant les Championnats du monde de natation. La création d’une catégorie ouverte permettrait aux athlètes transgenres de pouvoir concourir librement et d’éviter des polémiques similaires à celle de la nageuse américaine Lia Thomas.
L'étudiante de 22 ans, née de sexe masculin, était devenue, au printemps, la première nageuse transgenre à remporter un titre universitaire au printemps. Sa victoire, mi-mars, dans la finale du 500 yards avait ouvert un large débat, ses détracteurs estimant qu'ayant concouru en tant qu'homme par le passé, Lia Thomas bénéficiait d'un avantage physiologique injuste.
FINA announces new policy on gender inclusion 👇 https://t.co/tOcoTKz8WK — FINA (@fina1908) June 19, 2022
La FINA "reconnaît que certaines personnes peuvent ne pas être en mesure de concourir dans la catégorie qui correspond le mieux à leur alignement de genre légal ou à leur identité de genre", a ajouté Brent Nowicki, directeur général de la Fédération internationale de natation.
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