NBA : les Lakers sacrés pour la 17ème fois, Lebron James MVP de la finale

P.G avec AFP
Publié le 12 octobre 2020 à 6h38
Les Lakers décrochent leur 17e étoile
Les Lakers décrochent leur 17e étoile - Source : Mike Ehrmann / GETTY IMAGES NORTH AMERICA / Getty Images via AFP

VICTOIRE - Dix ans après le dernier sacre de Kobe Bryant, les Lakers remontent au sommet de la NBA. Portés par LeBron James redevenu royal, ils ont remporté leur 17e titre, égalant le record de Boston, après leur victoire en finale contre Miami.

C'est un titre tout particulier qui s'ajoute à leur formidable palmarès. Les Lakers ont remporté leur 17e titre etse font une place au Panthéon aux côtés des Celtics, rivaux honnis. Mais à la fierté se mêle une immense émotion.   

"Lakers brisés" le 26 janvier lorsque l'idole Kobe a trouvé la mort dans un accident d'hélicoptère avec sa fille Gianna, 13 ans, et sept autres personnes, ce sont des Lakers consolés, qui, huit mois et demi plus tard, ont soulevé ce trophée Larry O'Brien au ciel, où l'étoile "Bryant" les aura bien accompagnés durant cette saison totalement hors-normes. "Nous avons vécu une tragédie déchirante avec la perte de nos bien-aimés Kobe et Gianna. Que ce trophée nous rappelle que lorsque nous nous unissons, que nous croyons en nous les uns et les autres, des choses incroyables peuvent se produire", a dit la propriétaire Jeanie Buss.

"Ce titre signifie beaucoup"

Mais en face il y avait celui qui demeure à 35 ans le meilleur joueur du monde et qui avait promis à la "Lakers Nation" de lui ramener le titre, afin de "perpétuer l'héritage" de Kobe. Ce faisant, lui aussi a désormais sa place dans le coeur des fans. LeBron savait que ses sacres précédents sous les maillots de Miami (2012, 2013) et de Cleveland (2016) ne comptaient pas pour eux et que son vibrant hommage rendu en larmes à son glorieux aîné, cinq jours après sa mort, ne suffirait pas. Alors il a tenu parole sur le parquet.

"Ce titre signifie beaucoup. J'avais dit à Jeanie quand je suis venu ici que je voulais remettre cette franchise à sa place. Nous voulons juste du respect. Rob Pelinka (le directeur général), l'entraîneur Frank Vogel, le club, la Laker Nation veulent du respect et je veux aussi un putain de respect", a-t-il réagi. Le "King" a encore régné sur la rencontre, en témoigne son triple-double (28 points, 14 rbds, 10 passes), le 28e de sa carrière en play-offs, à deux unités du record de Magic Johnson. Il n'a pas été seul. Anthony Davis a dominé dans la raquette et été encore un rempart très dissuasif (19 pts, 15 rbds, 2 contres). 

LeBron James a logiquement été désigné meilleur joueur de la finale NBA 2020 au Disney World en Floride. C'est la 4e fois en autant de victoires en finales que James (35 ans) est ainsi honoré, après les titres remportés sous les maillots de Miami en 2012 et 2013 et de Cleveland en 2016.

Une saison unique

Tant et si bien que pour le Heat, dont c'était la sixième finale en quinze ans (trois ont été remportées en 2006, 2012, 2013), la dernière marche aura été un peu trop haute. Et cette ultime défaite, assez sévère, n'illustre pas à quel point ils ont été des rivaux à l'abnégation sans faille dans cette finale.

Butler limité à 12 points (8 passes), Bam Adebayo a été le plus saignant en attaque (25 pts, 10 rbds). C'est lui qui permis à son équipe de se rapprocher au score au dernier quart-temps. Quant à Goran Dragic, qui a fait un retour inattendu, après trois matches sans jouer à cause d'une aponévrose plantaire, il a logiquement manqué de rythme (5 pts), tandis que les shooteurs Tyler Herro (7 pts) et Duncan Robinson (10 pts) n'ont pas pesé.

Ce qui n'enlève rien au beau parcours de Miami. Mais 2020 était l'année des Lakers. Elle a démarré dans la tragédie, elle se conclut dans la liesse, au terme d'une saison unique en NBA, la plus longue de son histoire, la plus chaotique aussi, après quatre mois et demi d'interruption due au coronavirus et dans un climat de lutte contre l'injustice raciale à son paroxysme cet été.


P.G avec AFP

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