MALENTENDU - La sprinteuse a simplement signé en 2008 un formulaire autorisant ses proches à mettre un terme à ses douleurs en cas de besoin, rectifie-t-elle ce dimanche après des rumeurs dans les médias.
Marieke Vervoort le dit sans animosité : non, elle ne compte pas mettre un terme à ses douleurs par euthanasie juste après les Jeux paralympiques, comme cela a été annoncé dans les médias - et dans nos colonnes y compris - cette semaine.
L’athlète belge, médaillée d'argent sur le 400 m T2 samedi, a expliqué ce dimanche avoir seulement signé un formulaire permettant à ses proches d’écourter ses douleurs "si celles-ci devenaient insoutenables", rectifie la sprinteuse auprès de plusieurs journalistes espagnols, dont ceux du quotidien sportif espagnol Marca.
Après Rio, je veux passer plus de temps avec ma famille et mes amis et tenir un discours motivant
Marieke Vervoort
La mère de famille, qui défend ardemment le recours à l'euthanasie, explique avoir fait cette démarche, en 2008, à une époque où elle avait "extrêmement mal". "Mais je ne sais pas quand j'utiliserai ces papiers, précise-t-elle. Je veux vivre chaque instant. Et je ne veux pas mourir après Rio, mais quand le moment sera venu, alors je serai prête".
Pas question donc d'en finir à son retour du Brésil, quand elle reviendra aux Iles Canaris où elle vit désormais : "Ce que je veux faire après Rio, c'est passer plus de temps avec ma famille et mes amis et tenir un discours motivant", continue celle qui, à 37 ans, souffrant d'une maladie dégénérative, ne se voit toutefois pas participer aux Jeux de Tokyo en 2020.
"No quiero la eutanasia después de #Rio2016 ". @almu_marca habla con la paralímpica belga https://t.co/Gw3rz3SxpF pic.twitter.com/hJf1xgs8w1 — MARCA Polideportivo (@MarcaTMF) 10 septembre 2016
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