Penalty non sifflé : l'AS Monaco chambre l'arbitre de surface sur Twitter

Lorsque l'on se trouve confronté à une injustice, il y a deux écoles. Celle de la théorie du complot, chère à Leonardo Jardim. "Le résultat n'est pas juste parce qu'on aurait dû bénéficier d'un penalty, ça ne fait aucun doute. La saison passée, nous avions déjà été éliminés en quarts de finale après quelques décision d'arbitrage défavorables. L'UEFA et la FIFA devraient respecter la France comme elles respectent d'autres pays", a ainsi pesté l'entraîneur de l'AS Monaco en conférence de presse mercredi soir, quelques minutes après la défaite (3-1) de son équipe à Valence en barrage aller de la Ligue des champions . Et puis il y a celle du détachement, consistant à relativiser et à employer le second degré pour tourner en dérision une erreur qui coûte si cher.

Ce qu'a fait le club monégasque via son compte Twitter au sujet du croc-en-jambe de l'arrière gauche Jose Luis Gaya sur Anthony Martial littéralement sous les yeux de l'arbitre de surface à la 73e minute de la rencontre, alors que le score était de 2-1. Malin, le community manager a même réussi à placer un joli coup de pub à l'un des sponsors du club.

Alors oui, on vous voit venir : vous allez nous dire que c'est propre aux réseaux sociaux et à Twitter en particulier de se moquer et de chercher cyniquement à tirer profit de chaque situation. Mais détrompez-vous. Tout le monde n'a pas cette finesse. La preuve avec ce tweet, posté à peu près dans le même temps, du kiné monégasque Hervé Grolleau : "Ce cinquième arbitre qui sert à rien... L'UEFA a de l’argent pour payer des emplois fictifs." Allez Jean-Mich', remets-moi une pression ! 

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