Portugal – France (1-0, a.p.) : les larmes de Ronaldo avant l'immense déception de Griezmann

Publié le 11 juillet 2016 à 0h23
Portugal – France (1-0, a.p.) : les larmes de Ronaldo avant l'immense déception de Griezmann

FOOTBALL – Star annoncée de cette finale, le n° 7 tricolore devait se livrer à un duel de haut vol avec son homologue portugais. Mais touché au genou gauche en début de match, Cristiano Ronaldo a dû quitter ses coéquipiers prématurément et laisser toute la lumière à Antoine Griezmann. Qui ne l’a finalement pas prise.

L'affrontement a tourné court. En larmes sur la civière grâce à laquelle il a pu quitter la pelouse du stade de France sous les applaudissements dès la 22e minute de cette finale, Cristiano Ronaldo pensait sans doute avoir dit adieu à l’un de ses rêves : remporter un trophée avec le Portugal. Car à 31 ans, le triple Ballon d’or (2008, 2013 et 2014) a vécu en France l’une de ses dernières compétitions internationales qui, un peu contre toute attente, s’est finalement superbement terminée pour lui.

Pourtant, juste après le choc avec Dimitri Payet sur son premier ballon touché à la 8e minute de jeu, CR7 a semblé vivre un véritable cauchemar. Car même s’il a voulu continuer à jouer, il n’a pas pu et a dû abandonner ses coéquipiers la mort dans l’âme un quart d’heure plus tard. Un fait de jeu qui a évidemment chamboulé cette finale, en a perturbé le rythme et a aussi, dans un premier, un peu plus accrédité la thèse d’un Didier Deschamps qui a vraiment la chance pour lui…

Ronaldo a pris un ascendant définitif sur Griezmann pour le Ballon d'or

Surtout, cette blessure au genou gauche a mis trop rapidement mis fin au duel tant attendu entre les deux n° 7 madrilènes, l’Atlético pour le Français et le Real pour le Portugais. Ce qui de toute évidence n’empêchera pas Ronaldo d’être sacré Ballon d’or 2016 dans quelques mois, lui qui sans jouer jusqu'au bout a pris un a ascendant définitif sur Antoine Griezmann. Car déjà finaliste malheureux de la Ligue des champions avec les Colchoneros le 28 mai dernier face aux Merengues de CR7 (1-1, 5 tab 3), le natif de Mâcon n’est pas parvenu à prendre sa revanche sur l’enfant de Funchal. et les Merengues s’imposer aux tirs au but (1-1, 5 tab 3).

Arrivé fatigué de son interminable saison (54 matches, 32 buts et 7 passes décisives), "Grizou" n’a véritablement décollé que face à l’Irlande en poules (un doublé), pour atterrissage programmé dimanche au sommet de l’Europe. Atterrissage, raté, donc… Pourtant, l’attaquant tricolore est passé tout de près de faire basculer cette finale sur deux coups de tête : un lobé mais repoussé par Rui Patricio (10e minute) puis un autre décroisé, qui a frôlé le cadre (66e).
 

Une malchance ou un manque de réussite qui n’a pas frappé Eder au moment où le Lillois, surmotivé par un Ronaldo revenu en boitant sur la pelouse du Stade de France pour encourager ses coéquipiers, a réussi à tromper Hugo Lloris dans la seconde mi-temps de la prolongation (1-0, 109e), brisant ainsi le rêve des Bleus. Une équipe dont l’histoire et les succès se sont souvent bâtis sur d’immenses déceptions. Et si l'on s'attendait à ce que la "génération Griezmann" naisse sur un succès ce 10 juillet 2016, à l'image de celle de Zidane le 12 juillet 1998, elle pourrait peut-être le faire sur échec cuisant. Comme celle de Platini après Séville 1982.

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La rédaction de TF1info

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