Le parquet de Versailles a annoncé mercredi l'ouverture d'une enquête préliminaire pour agression sexuelle à l'encontre de l’ex-entraîneur du PSG Didier Ollé-Nicolle.Cette procédure fait suite au dépôt d'une plainte de l'internationale française Kadidiatou Diani, en juin dernier.
L'un des anciens entraîneurs de la section féminine du PSG, Didier Ollé-Nicolle, dans la tourmente. Une enquête préliminaire pour agression sexuelle a été ouverte à son encontre, a indiqué mercredi le parquet de Versailles. Cette procédure fait suite au dépôt d'une plainte, en juin dernier, par l'internationale tricolore Kadidiatou Diani, ancienne joueuse parisienne qui évolue désormais du côté de Lyon.
Le ministère public a précisé qu'il cherchait à "faire entendre [Mme Diani] pour qu’elle vienne s'expliquer sur ce qu’elle a dénoncé dans cette plainte". Il a également confirmé que sa plainte visait deux gestes attribués au technicien de 63 ans : il aurait touché les fesses de la plaignante à deux reprises en août 2021, la première fois en sortie de vestiaire et la seconde alors qu’elle montait avec d’autres joueuses dans un bus.
"Didier Ollé-Nicolle conteste fermement les faits qui lui seraient reprochés et dont il ignore tout à ce stade", a, de son côté, déclaré son avocat, Me Guillaume Traynard, contacté par l'AFP. Une plainte pour dénonciation calomnieuse va même être déposée, rapporte L'Équipe. L'ancien coach, qui fustige une "tentative d'instrumentalisation de la justice", "saisira dans les prochains jours le procureur de la République de Versailles d'une plainte en dénonciation calomnieuse et entend à présent que son honneur soit restauré à hauteur de l'atteinte considérable qui lui a été portée depuis plusieurs mois", est-il indiqué dans un communiqué que nos confrères se sont procurés.
En mai 2022, Didier Ollé-Nicolle avait été mis à pied par le PSG pour des "faits et propos inappropriés". Le club avait ensuite diligenté une enquête interne pour faire la lumière sur les agissements de son entraîneur. À l'issue de cette dernière, les deux parties avaient décidé de se séparer d'un commun accord, même si "aucune faute ni aucun manquement n’a été retenu à l'encontre" du principal intéressé.