FOOTBALL – Unai Emery, l’entraîneur du PSG, qui doit vite rebondir contre Lille mercredi en Coupe de la Ligue après 3 matchs sans victoire, a tenté de déminer comme il pouvait l’actualité brûlante de son club.
À Jean-Pierre Raffarin, qui venait de reprendre à son compte la "positive attitude" en la décrivant comme une "philosophie", Michel Drucker, un brin railleur, avait lancé : "Mais alors, Lorie est une grande philosophe ?" Le Premier ministre, droit dans ses bottes, avait sérieusement répondu "Peut-être bien." Cette scène cocasse nous est revenue en tête ce mardi, en écoutant s’exprimer Unai Emery, l’entraîneur du PSG, alors que son équipe reste sur 3 matchs sans défaites, qu'il doit, en outre, gérer des tensions internes, et qu'il voit se profiler, en 8e de finale de la Ligue des champions, un Everest à gravir, le FC Barcelone.
"On savait avant le tirage qu'on pouvait tomber sur un grand club, a dit l’ex-coach de Séville à ce sujet. À ce stade de la compétition, tous les adversaires potentiels sont de grandes équipes. Barcelone est un adversaire familier ici. Paris a déjà eu l'expérience d'affronter Barcelone. Mon staff et moi connaissons bien cette équipe aussi. Ce sera un grand 8e de finale qui va susciter beaucoup de motivation et d'envie. On va se préparer à jouer ces deux très grands matches. Les deux équipes ont leur chance. Je suis très content car, étant donné l'ambition duPSG, Barcelone est un bon tirage." Tiens donc.
On doit bien dire qu’on a trouvé le coach bien plus convaincant ensuite, quand il s’est agi de commenter la révélation, par le quotidien L’Équipe, d’une prise de bec entre Serge Aurier, Layvin Kurzawa et Hatem Ben Arfa, ainsi que d’une altercation entre Thiago Silva et Younes Belhanda dimanche soir après PSG-Nice (2-2). "Les tensions internes sont normales quand les résultats ne sont pas aussi bons qu’ils pourraient être, a-t-il réagi. Je suis très tendu quand on n'a pas gagné et les joueurs aussi. Les joueurs veulent gagner. Et ils veulent que tous les joueurs luttent de la même manière. C'est de la bonne tension. Les joueurs qui ne sont pas énervés quand on ne gagne pas, je n'en veux pas." Le plus simple étant évidemment de gagner contre Lille, mercredi en Coupe de la Ligue, pour s’épargner un nouveau devoir de philosophie en conférence de presse.
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