PSG-Real Madrid (0-0) : Ibrahimovic-Ronaldo, on refait le match dans le match

Publié le 21 octobre 2015 à 22h37
PSG-Real Madrid (0-0) : Ibrahimovic-Ronaldo, on refait le match dans le match

FOOTBALL – Grosse affiche de Ligue des champions oblige, les stars étaient un peu plus attendues au tournant que les autres joueurs en ce mercredi soir de PSG-Real Madrid (0-0). Focus sur les deux plus grandes d'entre elles, Zlatan Ibrahimovic et Cristiano Ronaldo qui n'ont pas pu faire la différence.

L'un serait sur le départ, l'autre arriverait l'été prochain. L'un incarne l'ère Mino Raiola, l'autre l'ère Jorge Mendes. L'un représenterait ainsi le passé et l'autre l'avenir du PSG. Zlatan Ibrahimovic (34 ans) et Cristiano Ronaldo (30 ans) avaient rendez-vous ce mercredi soir au Parc des Princes, à l'occasion de l'explication au sommet du groupe A de cette Ligue des champions, pour un duel à distance à forte charge symbolique. Sur lequel on a gardé nos yeux rivés durant tout le match, depuis les tribunes.

Il ne peut pas s'empêcher de descendre

Le Suédois restait sur quatre buts lors de ses deux derniers matchs de Ligue 1, ce qui pouvait laisser penser qu'il se trouvait enfin dans une spirale positive. Mais à force de le voir décevoir dans les grands matchs européens , le doute subsistait. Ce mercredi soir, sous une de ces fines bruines qui vous trempent jusque sous le maillot, peut-être porté par les chants inhabituellement continus des supporters, il fut le moins inhibé des joueurs parisiens.

Mais de là à dire qu'il a fait un grand match, il y a un pas (que nous ne franchirons pas). Zlatan a, pour le coup, fui ses responsabilités d'attaquant de pointe pour jouer les n°10 de fortune. Souvent positionné très bas, il s'est trouvé à l'origine de la plupart des décalages, par ses déviations à une touche. À la 27e minute, il a même initié une véritable occasion d'une sublime transversale de 25 mètres pour lancer Matuidi en profondeur.

Loin d'être convaincant sur coup de pied arrêté

Sinon, on l'a vu presser et harceler Sergio Ramos pour gratter des corners dans un des rares temps forts parisiens, et même intercepter quelques passes entre la défense et le milieu madrilènes. Ce que l'on qualifiera de "moindre mal"au regard de sa présence, ou plutôt son absence, dans la surface adverse. Parfois, le plus gros salaire de l'effectif a même gâché des actions à lui seul en tergiversant. À son actif, une tête juste au-dessus des cages de Navas, mais c'est à peu près tout, si l'on excepte les coups francs dans le mur et les innombrables hors-jeu.

De son côté, Ronaldo, buteur et passeur décisif samedi face à Levante (3-0), mais orphelin de Benzema, Bale et James Rodriguez, est apparu logiquement isolé. Sauf que, sur chacune de prises de balle, le Portugais a porté le danger, principalement grâce à sa vision du jeu et la justesse de ses passes, dont on parle trop peu. À la 35e, on l'a vu à l'origine puis à la conclusion d'une même action, sa tête piquée en déséquilibre manquant de peu de tromper un excellent Trapp. Sur le corner qui suivit, une autre tête connut d'ailleurs le même sort.

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En seconde période, ce fut un peu plus difficile pour lui, le milieu parisien ayant élevé son niveau d'intensité dans le jeu, mais le triple Ballon d'or s'est quand même signalé en s'offrant la plus grosse occasion de la rencontre, d'une énorme frappe croisée passée à un souffle du poteau gauche de Trapp. Au final, tout cela a confirmé le sentiment initial. Ibrahimovic a donné l'impression de mieux jouer quand il n'avait pas le ballon. Alors que Ronaldo, soumis à un marquage haut de gamme d'Aurier, est parvenu à faire mieux qu'exister dans la difficulté. De vraies trajectoires croisées. 

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La rédaction de TF1info

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