MAUVAIS WEEK-END - Le président parisien n'avait pas besoin de cela mais, après les déclarations inflammatoires de Hatem Ben Arfa à son égard, suite à la victoire de Rennes en finale de la Coupe de France le 27 avril, Véronique Rabiot en a rajouté une couche, le lendemain auprès de l'AFP.
La soirée du 27 avril avait des airs de revanche pour Hatem Ben Arfa, le joueur rennais, transfuge du PSG. Avec son équipe, ils ont martyrisé le club de la capitale au cours d'une finale aux airs de remontada, soldée aux tirs au but. Mais ce qui restera de cette finale, outre la victoire du Stade Rennais sera, à n'en pas douter, la prise de parole du joueur après le match. "C'est une fierté immense. Bien sûr, c'est particulier, surtout par rapport au président Nasser (le président du PSG). Dans la vie, il ne faut jamais sous-estimer un adversaire. Un jour ou l'autre, il revient plus fort", a-t-il dit.
Un peu plus tard, il a réitéré : "Cela a été très difficile. Et je pense qu'Adrien Rabiot va revenir un jour avec une équipe et va leur faire mal. Parce que c'est la vie. Quand tu donnes le mauvais, tu reçois le mauvais". Et d'appuyer : "Il faut toujours respecter l'humain. Quand on ne le respecte pas, à un moment donné, tu le paies".
Nasser Al-Khelaïfi a lui-même morcelé son équipe
Véronique Rabiot, mère et agente d'Adrien Rabiot à l'AFP
Des déclarations qui, comme on peut s'en douter, on touché Véronique Rabiot, mère et conseillère de son fils, Adrien, placardisé au même titre que Hatem Ben Arfa. Rabiot, en conflit avec le PSG où il ne souhaite pas prolonger son contrat qui arrive à expiration cet été, a été mis à pied par son club en mars dernier pour être sorti en boîte de nuit le soir de l'élimination du PSG en 8es de finale de Ligue des champions. Ben Arfa, lui, avait vécu une situation similaire au PSG (2016-2018) pendant plus d'un an.
Auprès de l'AFP, Véronique Rabiot a reercié Hatem Ben Arfa pour "sa déclaration et son soutien". "Le président (Nasser Al-Khelaïfi) a pris une décision totalement injuste, tout le monde le sait. Et en faisant cela, il a instillé un poison dans son équipe, qui a fait son oeuvre ces cinq derniers mois. Il a lui-même morcelé son équipe parce qu'il a oublié la dimension humaine, justement", a fustigé la conseillère.
"Quand vous prenez des décisions dans la vie, cela a des conséquences à court terme, moyen terme et long terme. Ne pas comprendre cela quand on est président, ce n'est pas connaître le football et les footballeurs. Et avant tout, ne pas connaître les hommes", a-t-elle ajouté.
Tout le monde sait qu'Adrien Rabiot est maltraité
Véronique Rabiot, mère et agente d'Adrien Rabiot à l'AFP
"Si Adrien avait été sanctionné pour quelque chose de juste, à la limite évidemment que cela aurait été différent. Mais là, tout le monde sait qu'il est maltraité. Les autres savent qu'Adrien souffre même s'il ne dit rien, et c'est cette souffrance qui résonne", estime la mère du joueur.
"Je ne dis pas que c'était conscient, je pense même que c'était totalement inconscient pour les autres joueurs du PSG. Mais c'est une gangrène qui est là. Nasser Al-Khelaïfi leur a enlevé la sérénité. Vous ne pouvez pas l'ignorer quand l'un des très bons joueurs de votre équipe est maltraité sous vos yeux", ajoute-t-elle. "Le problème, c'est que personne n'a parlé. Rien n'a été exprimé ! Si cela avait été déballé, peut-être que les conséquences auraient été différentes", a-t-elle encore déploré. Pas sûr que ces déclarations-là calment l'animosité entre les deux clans...
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