Zlatan Ibrahimovic a annoncé qu'il prenait sa retraite à l'âge de 41 ans.Au-delà de sa carrière, l'attaquant suédois a marqué le monde du football par son franc-parler.Retour sur les phrases les plus délirantes du footballeur.
Ceux qui n'ont pas suivi les faits d'armes de l'attaquant prolifique connaissent au moins le personnage. Après plus de 22 années passées sur les pelouses du monde entier, Zlatan Ibrahimovic a annoncé la fin de sa carrière, ce dimanche 4 juin. S'il prend sa retraite à 41 ans, après avoir remporté quelques-uns des prix les plus prestigieux du football et marqué des buts avec les plus grands clubs, dont le Paris Saint-Germain, l'attaquant suédois laisse aussi derrière lui son lot de phrases cultes. C'est d'ailleurs avec l'une d'elle qu'il a mis fin à sa carrière. "Quand je me suis réveillé, il pleuvait, je me suis dit que même Dieu était triste", a-t-il lancé lors de son discours d'adieux au terrain. Une punchline à l'image de celles qui ont marqué sa carrière. En voici une sélection non exhaustive.
Zlatan le "lion", le "dieu" et même un "bon vin rouge"
Au palmarès du colosse "Ibra" figurent des titres de champion dans quatre pays différents, dont un en Espagne, lors de sa seule et unique saison sous les couleurs du FC Barcelone. Malgré un début de saison en boulet de canon, il quitte le club espagnol à cause de différends avec son entraîneur, Pep Guardiola, qu'il a considéré comme son "ennemi", incapable de lui accorder sa juste place. "Lorsque vous m'achetez, vous achetez une Ferrari. Si vous conduisez une Ferrari, vous mettez du supercarburant dans le réservoir, vous prenez l'autoroute et vous appuyez sur l'accélérateur", avait-il alors lancé après une défaite en demi-finale de la Ligue des champions contre l'Inter Milan en 2010. "Guardiola a fait le plein de diesel et a fait un tour dans la campagne. Il aurait dû acheter une Fiat".
Mais en France, il a surtout marqué les esprits lors de son arrivée au PSG, en 2012. À peine son contrat signé dans la capitale, le "roi" Ibrahimovic a voulu démontrer l'étendue de son égo. Dès sa présentation à la presse française en 2012, il avait asséné face caméra : "Je ne connais pas beaucoup la Ligue 1, mais la Ligue 1 sait qui je suis." Une arrivée aussi fracassante que son départ. Quatre ans plus tard, le showman quittait le club parisien avec ce tweet désormais cultissime : "Je suis arrivé comme un roi, je pars comme une légende."
My last game tomorrow at Parc des Princes. I came like a king, left like a legend pic.twitter.com/OpLL3wzKh0 — Zlatan Ibrahimović (@Ibra_official) May 13, 2016
C'est donc peu dire que le footballeur aime les comparaisons. Celui qui est considéré comme l'un des meilleurs avant-centres de l'Histoire n'a jamais manqué d'imagination pour le prouver. En 2014, à la question de savoir si la Suède battrait le Portugal en barrage de la Coupe du monde, celui qui est né à Malmö avait rétorqué "Seul Dieu le sait". Alors interpellé par le journaliste qui soulignait à quel point il est "difficile de lui demander", celui qui a des réparties aussi rapides qu'un maitre de taekwondo, art martial dont il s'est passionné adolescent, avait rétorqué, immédiatement : "C'est à lui que vous vous adressez à l'instant."
Zlatan Ibrahimovic s'est aussi décrit comme un "bon vin rouge", affirmant que plus il vieillissait, plus il s'améliorait. Quant à se comparer à d'autres joueurs, ce n'était même pas la peine d'essayer. À ceux qui se risquaient à le positionner par rapport à d'autres attaquants, il rétorquait : "Les lions ne se comparent pas aux humains."
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