Le tirage au sort de la phase de poules de la Ligue des champions a rendu son verdict.Seuls représentants tricolores, le PSG et l'OM ont été relativement épargnés.Voici tout ce qu'il faut retenir de la cérémonie, qui s'est déroulée à Istanbul.
Une grosse heure de tension, et finalement le dénouement. Parmi les moments forts du football européen en ce début de saison, le tirage au sort de la phase de poules de la Ligue des champions a livré son verdict. Et avec lui, les premiers enseignements.
Les clubs français pas malheureux
Le Paris Saint-Germain et l'Olympique de Marseille figurent dans des groupes relativement abordables. Placé dans le chapeau 4, le club phocéen peut remercier sa belle étoile. Les joueurs d'Igor Tudor n'ont pas qualification gagnée, loin de là, mais ils ont un vrai coup à jouer dans le groupe D. Et c'est déjà une excellente nouvelle. À partir des 6 et 7 septembre, ils croiseront le fer avec l'Eintracht Francfort - vainqueur de la Ligue Europa mais club le plus faible du chapeau 1 -, Tottenham et le Sporting Portugal. "Ça va être beaucoup d'émotions, beaucoup de suspense, un groupe qui va se jouer sur de petits détails", a pronostiqué Pablo Longoria, le président espagnol de l'OM. "Ça sera un groupe très intéressant, très ouvert, avec des matchs où toutes les équipes peuvent gagner", a-t-il ajouté.
Les Parisiens ont, sur le papier, plus de travail. Mais ils évitent également les gros mastodontes continentaux. Les coéquipiers de Kylian Mbappé ont hérité d'une Juventus Turin sur le déclin, de Benfica et des Israéliens du Maccabi Haïfa. En théorie, le club de la capitale a tout les atouts en main pour finir, sans grande difficulté, en pôle position.
Deux "groupes de la mort"
Cela va faire des étincelles. Le tirage au sort a réservé deux groupes particulièrement relevés. Dans la poule A, l'Ajax et Liverpool auront fort à faire face aux Rangers - finaliste malheureux de la Ligue Europa - et à un Napoli en pleine transition. Les pensionnaires du stade Diego Armando Maradona ont clairement le potentiel de poil à gratter, eux qui ont réalisé un recrutement séduisant malgré la perte de plusieurs cadres.
Surtout, le groupe C s'annonce irrespirable entre un Bayern Munich qui ne vise rien d'autre qu'une victoire finale, un FC Barcelone revanchard et un Inter Milan, renforcé par le retour de Romelu Lukaku. "Nous rencontrerons des équipes très fortes et bien organisées mais comme toujours nous préparerons chaque match de la meilleure façon possible. [...] Nous sommes l'Inter, nous affrontons cette compétition avec enthousiasme, pour donner une continuité au parcours initié la saison dernière", a lancé l'entraîneur Nerrazzuri Simone Inzaghi. Les Tchèques du Viktoria Plzen semblent, eux, plusieurs crans en dessous.
L'heure des retrouvailles
De jolis clins d'œil du destin sont visibles dans les boules tirées par Yaya Touré et Hamit Altintop. Parti du côté de l'Angleterre cet été, Erling Haaland fera son grand retour au Signal Iduna Park, lui qui a marqué la bagatelle de 86 buts en 89 matchs sous le maillot du Borussia Dortmund. Son ancien grand rival en Bundesliga, Robert Lewandowski, aura, lui, l'occasion de revenir du côté de Munich. Le tout après un départ agité et pas forcément en bon terme au cours du mercato estival.
Autre belle histoire, Angel Di Maria. L'Argentin, qui a quitté la capitale française en juin après avoir disputé près de 300 matchs sous le maillot du PSG, fera son retour sur la pelouse du Parc des Princes. Même chose pour Adrien Rabiot, pur produit de la formation parisienne, qui a claqué la porte à l'été 2019.
Évoluant désormais tous deux à l'AC Milan, le roc anglais Fiyako Tomori et l'inusable attaquant français Olivier Giroud fouleront, eux, de nouveau le gazon de Stanford Bridge.
Une entrée en matière tranquille pour le tenant du titre ?
En chemin vers un quinzième titre continental ? Auteur d'une dernière saison aussi épique qu'aboutie, avec à la clé un doublé Liga-Ligue des champions, le Real Madrid remet son titre en jeu. Et le moins que l'on puisse dire, c'est que le tirage au sort a été clément. Les Merengue ont hérité du RB Leipzig - qui alterne le chaud et le froid -, du Shakhtar Donetsk - l'une des formations les plus faibles du chapeau 3 - et des Écossais du Celtic Glasgow. Si certains déplacements pourraient se révéler périlleux, les joueurs de Carlo Ancelotti semblent disposer de plusieurs longueurs d'avance sur leurs adversaires. De quoi lancer sur de bonnes bases la conquête d'un nouveau doublé sur la scène continentale.
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