Carlos Alcaraz n'a pas tenu le rythme ce vendredi face à Novak Djokovic, en demi-finale de Roland-Garros.Après deux premiers sets très intenses, l'Espagnol a craqué au début de la troisième manche, assailli par les crampes.Un pépin physique qu'il attribue à la nervosité.
Il a beau être le plus jeune numéro 1 de l'histoire du tennis, Carlos Alcaraz ne peut pas faire de miracles. Y compris face aux limites de son corps. Opposé ce vendredi à Novak Djokovic en demi-finale de Roland-Garros, l'Espagnol a livré un combat de plus de deux heures face au Serbe dans les deux premières manches (6-3, 5-7), avant de craquer complètement. Au début du troisième set (1-1), Alcaraz, 20 ans, a été soudainement assailli par les crampes sur la partie droite de son corps, au niveau de la jambe et de la main.
Malgré des appels au kiné, il n'a jamais retrouvé un second souffle, et a laissé filer la rencontre, sans pouvoir lutter (6-1, 6-1). Interrogé devant la presse, Carlos Alcaraz l'a admis : la tension a joué sur sa capacité physique. "J'étais arrivé pour jouer ce match en me sentant très bien physiquement, et j'ai eu des crampes", a-t-il regretté. "J'étais très nerveux dès le début. Et puis les deux premiers sets ont été très intenses. De gros rallies, des amortis, des sprints... C'est une combinaison de beaucoup de choses. Mais la principale (raison des crampes), c'est la tension que j'ai ressentie dans les deux premiers sets."
"Si quelqu'un dit qu'il n'est pas nerveux en entrant sur le court pour affronter Novak..."
Forcément, l'adversaire y est pour beaucoup. Malgré ses 36 ans et une baisse de régime dans le deuxième set, Novak Djokovic n'a fait aucun cadeau à son adversaire, visiteur d'un jour des quatre coins du court. "Il n'est jamais facile de jouer contre Novak, une légende de notre sport", a reconnu Carlos Alcaraz. "Si quelqu'un dit qu'il n'est pas nerveux en entrant sur le court pour affronter Novak, il ment. Déjà, le fait de jouer une demi-finale de Grand Chelem rend nerveux. Mais encore plus lorsqu'il s'agit d'affronter Novak."
Malgré sa défaillance, Alcaraz n'a jamais voulu abandonner, y compris lorsque son entraîneur l'en a incité. "J'aurais eu honte", s'est-il défendu. "J'étais en demi-finale d'un Grand Chelem ! Alors abandonner aurait été très dur. [...] J'ai juste continué de jouer, il n'était pas question d'abandonner."
Désormais, le numéro 1 mondial veut se servir de cette rencontre comme leçon. "Il faut tirer les leçons de ce genre de matchs, de l'expérience de tels matchs", a-t-il assuré. "J'avais déjà eu des crampes, par exemple contre Stefanos Tsitsipas à l'US Open 2021 (Alcaraz s'était imposé en cinq manches, cédant la 4e sur le score de 6-0, ndlr) même si ce n'était pas de cette intensité. J'avais retenu la leçon à l'époque et j'en ferai autant cette fois." Pour mieux revenir Porte d'Auteuil l'an prochain.
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