Roland-Garros : contraint à l'abandon, Tsonga a senti "comme un coup de couteau" à la cuisse

Publié le 28 mai 2016 à 20h03

TENNIS - Alors qu'il déroulait tranquillement face à Ernests Gulbis pendant son troisième tour samedi, le n° 1 français a dû jeter l'éponge à 5-2. Peu de temps après son forfait, Jo-Wilfried a expliqué sur France 3 qu'il souffrait à nouveau de l'adducteur gauche.

Un vrai crève-cœur. Jo-Wilfried Tsonga a quitté le court central l'œil humide et boitant bas avant qu'on le retrouve un peu plus tard la mine grave au micro de France Télévisions. Victime d'une rechute de son adducteur gauche, sur lequel il avait déjà eu une alerte à Rome début mai, le Français a "senti comme un coup de couteau dès le premier jeu, sur une glissade, a-t-il expliqué à France 3. J'ai continué en espérant que ce n'était pas grave, mais à 5-2, je ne pouvais plus".

"Je suis un peu inquiet pour la suite"

Comme Rafael Nadal, qui souffre de son poignet gauche, Tsonga n'a pas voulu prendre de risque, de peur d'aggraver sa blessure. "Je n'ai pas insisté, car sinon, après, ça peut durer des mois, a encore précisé le n° 7 mondial, qui va passer des examens dans les prochains jours. Je suis un petit inquiet pour la suite, car il y a de grandes échéances qui arrivent avec Wimbledon et les JO. Il y a une possibilité que ce soit un peu compromis...".

Touché physiquement, Jo l'a aussi été mentalement, comme l'ont montré les images de sa sortie du court central, les larmes aux yeux. "Dans ces moments-là, on a du mal à retenir ses larmes, confie encore le Français. C'est dur de quitter Roland comme ça". Pour se changer les idées, le n° 1 français va se ressourcer avec ses amis et "encourager" Richard Gasquet face à Kei Nishikori, désormais dernier tricolore encore en lice à Paris. 

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La rédaction de TF1info

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