TENNIS - Critiquée de toutes parts pour avoir fait jouer les joueurs sous la pluie pendant 2 h 01, s'évitant ainsi un remboursement des billets, la Fédération française de tennis a décidé de faire machine arrière. En fin de journée mardi, elle a en effet annoncé que les spectateurs du central seraient prioritaires pour des billets l'année prochaine...
Pas sûr que ça suffise à calmer les esprits. Déjà que l'image de cette édition 2016 est brouillée, entre les forfaits, la panne de retransmission samedi et la pluie incessante, voilà qu'en plus l'organisation est en train de se mettre quelques fans à dos. Alors qu'elle a remboursé sans sourciller l'ensemble des spectateurs du lundi faute de matches, communiquant au passage sur le coût de ce manque à gagner : 2 millions d'euros, elle a décidé de ne pas remettre ça mardi.
Pas de remboursement, mais une priorité pour repayer dans un an
Car conformément au règlement, vu qu'il y a au moins deux heures de jeu dans la journée, aucun remboursement n'est possible pour les spectateurs du court central.
Le problème étant que Novak Djokovic et Roberto Bautista Agut ont joué sous la pluie pendant 2 h 01... Ainsi, à deux minutes près, les fans auraient pu être dédommagés à 50 %.
Roland-Garros : les billets pas remboursés pour deux minutes de jeu... la colère gronde – metronews https://t.co/rIfQQz3EVO via @metronews — Sébastien Coca (@SebCoke) 31 mai 2016
Devant l'ampleur de la polémique dans les médias et les réseaux sociaux, on aurait pu croire que la Fédération allait finalement décider de faire un geste de rembourser les spectateurs comme s'ils avaient vu entre 1 heure et 2 heures de tennis. Soit un dédommagement de 50 %.
La générosité selon la @FFT #RG16 #remboursement https://t.co/vZVlUArDHE via @rolandgarros — Sébastien Coca (@SebCoke) 31 mai 2016
Mais non, dans un communiqué publié dans la soirée, la FFT a expliqué vouloir "appliquer les conditions générales de vente" des billets - donc 50 % sur le Lenglen et les courts annexes mais 0 % pour le central - et donner "la possibilité aux spectateurs grand-public des lundi 30 et mardi 31 mai 2016 d’acheter en priorité des billets sur les mêmes journées en 2017"... "Une décision pas facile à prendre", nous a-t-on expliqué à Fédé, mais un peu mesquine quand même.
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