EXPLICATIONS – Deux jours après avoir quitté son poste d'entraîneur de Montpellier, Rolland Courbis est revenu en détails sur les raisons qui l'ont poussé à partir en pleine saison. Le technicien évoque notamment ses relations fraîches avec son président Louis Nicollin.
Était-ce la saison de trop pour Rolland Courbis ? Six mois après avoir accroché une prometteuse septième place avec Montpellier, le technicien âgé de 62 ans a décidé de démissionner de ses fonctions mercredi soir. Si les résultats sportifs du MHSC n'ont pas forcément donné satisfaction lors de la phase aller du Championnat de France et Courbis considère lors d'un entretien accordé à L’Equipe avoir "vécu les six mois les plus difficiles de ma vie d’entraîneur". La faute à un président un peu trop encombrant ?
"Quand vous avez 19 adversaires et parfois même 20..."
"Pendant trois ou quatre jours, j’ai pesé le pour et le contre mais qu’est-ce qui m’aurait donné envie de rester ? J’ai vécu 24 mois compliqués… Quand vous avez 19 adversaires et parfois même 20..., explique Courbis qui fait référence à Louis Nicollin. Quand je me retourne sur mon passage, je pense aux départs de Stambouli, de Cabella, etc. Et malgré ça, on finit septièmes, l’an passé. Et on aurait pu finir troisièmes ou quatrièmes s’il n’y avait pas eu certains problèmes..."
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Rolland Courbis aborde longuement sa relation parfois délicate avec Louis Nicollin, réputé pour ses sorties médiatiques cinglantes à l'égard même de son entraîneur. S'il apprécie le personnage, il reconnaît que son caractère a certainement eu raison de lui et pesé dans sa décision finale. "Je vais l’embrasser tendrement même s’il m’a mis des coups. Quand j’entends : "On ne quitte pas le navire..." Mais quel navire ? Pour lui, je suis le seul responsable des sept premiers matches, ce n’est pas mon analyse, regrette-t-il dans L’Equipe. Je me suis fait fracasser les trois premiers mois, mais je suis resté, j’ai remonté le club et maintenant je pars. Loulou, j’ai une énorme affection pour lui mais il a fallu que je sois patient avec ce que j’ai pris..." Pascal Baills, son successeur sur le banc du MSC, devra l'être tout autant...
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