Détention de cocaïne : le Racing 92 va virer Ali Williams

"Malheureusement, Ali Williams sera bientôt licencié". Voici ce que le président du Racing 92, Jacky Lorenzetti, a annoncé ce vendredri dans Midi Olympique, le bi-hebdomadaire spécialisé dans l'actualité du rugby. Une décision rare dans le sport de haut niveau mais qui paraissait inévitable depuis que le 2e ligne néo-zélandais a été arrêté le 25 février dernier par la police (en compagnie de James O'Connor, qui évolue à Toulon) puis mis à pied par son club dans la foulée.

L'entraîneur des avants du Racing, Laurent Travers, avait ensuite indiqué le mercredi 1er mars que Williams n'était plus ambassadeur du club, une fonction pour laquelle il avait été recruté fin 2015 avant de retrouver les terrains cette saison (10 matches).  "Mais cela ne nous empêchera pas de l'écouter et de lui donner un coup de main en dehors du rugby. Personnellement, je lui ai juste conseillé de se mettre au vert quelque temps", ajoute Lorenzetti dans Midi Olympique.

Arrêté près de l'Arc de Triomphe en compagnie de l'Australien James O'Connor en possession de 2,4 grammes de cocaïne, Williams sera convoqué par le tribunal pour "achat de stupéfiants" dans le cadre d'une procédure de comparution sur reconnaissance préalable de culpabilité (plaider-coupable). Les deux stars du championnat de France sont par ailleurs convoquées le 29 mars devant la commission de discipline de la Ligue nationale de rugby (LNR).

Williams "a été contrôlé négatif à la coke", rappelle Lorenzetti, contrairement à O'Connor. "Je ne dis pas que ce n'est pas un consommateur. Mais je l'ai vu le lundi et l'homme était effondré. Sa vie a basculé. Ali avait devant lui un boulevard, une autoroute même. Il aurait pu faire de grandes choses à la fédération néo-zélandaise ou ailleurs", a déploré le dirigeant du club champion de France.