Saint-Étienne-PSG (0-1) : Christophe Galtier tacle ses joueurs, surtout Mevlüt Erding

par Hamza HIZZIR
Publié le 26 janvier 2015 à 8h40
Saint-Étienne-PSG (0-1) : Christophe Galtier tacle ses joueurs, surtout Mevlüt Erding

LIGUE 1 - Battus (0-1) dimanche soir dans leur Chaudron par un PSG très solide et opportuniste, les Verts n'ont quasiment pas sollicité Salvatore Sirigu, le gardien parisien. Et cette incapacité à se montrer dangereux offensivement a beaucoup énervé leur entraîneur, Christophe Galtier, qui s'en est pris à ses joueurs après la rencontre. Et plus particulièrement à Mevlüt Erding.

Ce n'est ni le premier, ni le dernier coup de colère de Christophe Galtier. Seulement, le coach de l'AS Saint-Étienne nous avait plutôt habitués à râler contre les arbitres . Dimanche soir, après la défaite (0-1) à domicile de son équipe face au Paris Saint-Germain , on s'attendait donc à ce qu'il pointe la sévérité de M. Buquet, qui a sifflé un pénalty à l'heure de jeu pour une main , ou plutôt une épaule de Jérémy Clément. Ce que le technicien a fait en conférence de presse d'après-match, parlant d'un "cadeau de l'arbitre". Mais on a surtout été surpris par la virulence avec laquelle il a ensuite chargé ses propres joueurs, lui qui a plutôt tendance à les protéger, comme la plupart des entraîneurs.

"Peut-être aurions-nous dû prendre un but plus tôt pour que le match se débride... J’ai trouvé mon équipe beaucoup trop timide en première période pour pouvoir inquiéter cette équipe parisienne, a-t-il embrayé. Ce n’est que menée au score que mon équipe est sortie de sa retenue et s’est mise à moins respecter l’adversaire.” Après le penalty victorieux de Zlatan Ibrahimovic. C'est-à-dire une fois que la rencontre avait déjà basculé.

Pour Galtier, "Erding a manqué de détermination"

Galtier avait pourtant dans l'idée d'aller perturber la défense adverse en alignant deux attaquants de pointe, soit un de plus que d'habitude. "Il faut beaucoup plus de caractère et je suis déçu par le manque d’investissement de certains, a-t-il poursuivi, l'oeil plus noir que jamais. Quand on a la chance d’être sur le terrain et de jouer un grand match contre une équipe brillante, on doit avoir un autre investissement. Je m’aperçois qu’en essayant différentes associations, je me retrouve avec les mêmes problèmes. Je prends acte de ce que j’ai vu et je prendrai des décisions différentes à l’avenir. Je préfère l’insouciance et le culot de la jeunesse à ce que j’ai vu ce (dimanche) soir."

Dans son viseur, l'un des deux attaquants justement, l'international turc Mevlüt Erding, revenu en début d'année d'une longue blessure. Qu'il n'a pas hésité à nommer face aux médias, chose rare : "Mevlüt a été très moyen. Il avait l’opportunité de jouer un grand match, d’être associé à un autre attaquant et des ailiers autour de lui et je l’ai trouvé très en dedans. On peut être en dedans car on manque de rythme mais ça fait un certain moment qu’il joue. Après, il y a la détermination que l’on doit avoir sur certaines situations... C’est là où je suis déçu le concernant. Je peux me permettre de vous le dire car il le sait." Mais appréciera-t-il pour autant d'être ainsi jeté en pâture ? C'est une autre histoire. D'orgueil ou de confiance, c'est selon.


Hamza HIZZIR

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