GRAND CHELEM - Le champion serbe, qui affiche depuis de longs mois ses réserves sur la vaccination, ne participera pas à l'ATP Cup à Sydney, début janvier. De quoi faire encore augmenter les craintes d'une absence à l'Open d'Australie, qu'il a remporté à 9 reprises.
S'il n'a pas revendiqué officiellement avoir refusé de se faire vacciner, Novak Djokovic plaide depuis des mois pour que les sportifs soient laissés libres de leur choix. Une position qui ne l'a, jusqu'à présent, pas empêché d'étendre sa domination sur le tennis mondial, mais qui risque de le priver d'une participation à l'Open d'Australie. Le tournoi océanien du Grand Chelem, où le serbe a déjà soulevé le trophée à neuf reprises, impose en effet aux joueurs d'être vaccinés.
Dans ce feuilleton qui tient en haleine la planète tennis, le dernier rebondissement vient de l'annonce, par le journal serbe Blic, du forfait de Djokovic à l'ATP Cup, disputée du 1er au 9 janvier à Sydney. "Novak n'ira pas à l'ATP Cup à 99%. Il s'entraîne ici (à Belgrade), mais il a décidé de faire l'impasse sur ce tournoi", a indiqué une "source proche" du joueur. Cette compétition, disputée sur le sol australien à peine deux semaines avant le début de l'Open d'Australie, fait généralement figure de répétition avant le premier Grand Chelem de l'année calendaire.
Les organisateurs du tournoi majeur, jusqu'à présent, n'en démordent pas : pour prendre part à la compétition, ils exigent que joueurs et joueuses puissent justifier d'une vaccination. "Tout le monde a hâte d’assister à l’Open d’Australie, et tous ceux qui y prendront part - spectateurs, joueurs, responsables, encadrement - devront être totalement vaccinés", répétait encore récemment le Premier ministre adjoint de l’État de Victoria, où aura lieu le tournoi.
La rumeur d'une exception médicale
Le statut particulier de Novak Djokovic vient accroître les tensions : non content d'occuper le trône de numéro un mondial, la star serbe détient le record du nombre de victoires dans le tournoi. Se priver d'une telle star semble donc en apparence délicat pour les organisateurs, qui s'attireraient du même coup les foudres des fans du champion. La rumeur d'une exception médicale est ainsi évoquée, mais celles-ci "sont uniquement des exemptions médicales, ce ne sont pas des moyens de contourner ces règles pour des joueurs de tennis privilégiés", a réagi le patron du tournoi, Graig Tiley.
Nul doute que d'ici au 17 janvier, date de début de l'Open d'Australie, les tractations vont se poursuivre entre la direction du Grand Chelem australien et les proches du joueur. Il faut toutefois se préparer à une possible absence de "Nole" sur les courts, surtout si l'on se fie aux déclarations de son père, fin novembre, à la télévision serbe. Il avait ainsi estimé que le nonuple tenant du titre n'irait "probablement pas" à l'Open d'Australie, tout en ne manquant pas de déplorer un "chantage" de la part des organisateurs.
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