Trois bonnes raisons de suivre les Bleus durant le Mondial de basket

Un statut de Champion d’Europe dont il faudra être digne
Autant être clair : en Espagne, la France n’est pas favorite. La faute à sa liste d’absents, aussi longue qu’un bras de pivot. Privés de ses principales têtes d’affiche (Parker et Noah, qui préfèrent se reposer), mais aussi de lieutenants précieux (De Colo et Mahinmi, blessés), les Tricolores auront bien du mal à bousculer les ogres espagnols et américains. Reste qu’ils ont un statut à assumer : celui de champion d’Europe en titre. En clair, les Bleus ne pourront pas se payer le luxe de faire n’importe quoi. Histoire de prouver au monde entier que leur sacre continental ne devait rien au hasard. L’occasion de montrer, aussi, que les Bleus savent gagner sans Tony Parker.

Des adversaires coriaces d’entrée
Dans le dur dès le départ. Les Bleus ont hérité d’un tableau difficile puisque leur poule A, en dehors de l’Iran et de l’Egypte, est composée de gros poissons, comme l’Espagne (titrée en 2006) ou la Serbie (2002). Mais aussi d’un outsider très costaud, le Brésil, qui compte quelques gros bébés évoluant en NBA (Splitter, Nene, Varejao). Bref, on devrait avoir droit à de belles joutes sur les parquets espagnols. D’autant plus que les Bleus devront tout faire pour éviter une 3e place de groupe afin de ne pas recroiser l’Espagne trop tôt. De l’enjeu et du spectacle en perspective.

Un Nicolas Batum attendu au tournant
Le chef de l’attaque bleue étant en vacances, c’est Nicolas Batum qui sera la première option offensive des Tricolores. ‘’Un général en intérim’’, comme il se qualifie lui-même, qui sera forcément scruté. Surtout après un Euro 2013 où il était resté très discret sur le plan du scoring à cause d'une adresse aux abonnées absentes. ‘’Batman’’, qui pourra compter sur les tauliers que sont Boris Diaw (capitaine aux 183 capes) et Florent Piétrus (185), se dit prêt à assumer ce rôle. Et nous, on a hâte de le voir passer des paroles aux actes.
 

Le programme des Bleus au premier tour :

• Aujourd'hui : Brésil (18 heures, Canal+ Sport)
  
• Dimanche 31 août : Serbie (15h30, Canal+)
  
• Lundi 1er septembre : Egypte (18 heures, Canal+ Sport)
  
• Mercredi 3 septembre : Espagne (22 heures, Canal+ Sport)
  
• Jeudi 4 septembre : Iran (18 heures, Canal+ Sport)