"Liberté, égalité, Mbappé" : de Macron à Mélenchon, on a vibré pour les Bleus

Publié le 30 juin 2018 à 19h15
"Liberté, égalité, Mbappé" : de Macron à Mélenchon, on a vibré pour les Bleus

FANS - A match exceptionnel, commentaires exceptionnels. L'équipe de France a suscité les passions du cénacle politique, samedi 30 juin, qui a vibré pour la folle qualification de la sélection face à l'Argentine.

Cela faisait belle lurette que l'équipe de France de football n'avait pas tant fait vibrer ses suiveurs. Critiqués pour leur jeu sans imagination ni dangerosité pendant l'essentiel du premier tour, les Bleus ont emporté tout le monde avec eux, samedi 30 juin à l'occasion de leur victoire en huitièmes de finale de la Coupe du monde, contre l'Argentine (4-3). Le chef de l'Etat, qui a promis aux Bleus d'aller les voir si ces derniers passaient les quarts, ne s'y est pas trompé, gageant que ce huitième, au contraire des matchs précédant, serait "fondateur".

Moins fan de football mais épris de ferveur populaire depuis qu'il est député d'une ville dont le club fanion est l'Olympique de Marseille, Jean-Luc Mélenchon, qui avait savouré l'élimination de l'Allemagne au premier tour, a tout autant apprécié la qualification des Bleus. Et rendu hommage, en bon promoteur de la culture sud-américaine, aux joueurs de l'Albiceleste.

A la convention fondatrice de Génération·s, Benoît Hamon, ses collègues militants et les journalistes suivant l'événement, ne faisaient qu'un pour soutenir Kylian Mbappé et sa bande.

L'attaquant parisien, plus jeune joueur depuis Pelé à marquer trois buts en Coupe du Monde, n'a d'ailleurs pas laissé le patron du Parti communiste Pierre Laurent indifférent.

Et, plus généralement, c'est la folie du match qui a séduit nos dirigeants. Menant rapidement avant d'être rejointe et dépassée, avant d'égaliser et de repasser devant, puis de prendre un but dans les dernières secondes, la sélection nationale a fait vibrer aussi bien au conseil régional, présidé par Valérie Pécresse :

... qu'au ministère des Sports, dont la patronne, Laura Flessel, était présente en tribune à Kazan, samedi 30 juin, et l'ancienne locataire, Najat Vallaud-Belkacem, a validé une nouvelle version de la devise française :

Dans le reste de la classe politique, l'enthousiasme était pareillement de mise :

Revivez la fantastique qualification des Bleus, minute par minute.


La rédaction de TF1info

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