VIDÉO - C’est historique : un premier penalty a été accordé grâce à l’arbitrage vidéo à la Coupe du monde des clubs

Hamza Hizzir, avec AFP
Publié le 14 décembre 2016 à 18h11, mis à jour le 14 décembre 2016 à 18h53
VIDÉO - C’est historique : un premier penalty a été accordé grâce à l’arbitrage vidéo à la Coupe du monde des clubs
Source : Eugene Hoshiko/AP/SIPA

FOOTBALL - Le premier penalty accordé par arbitrage vidéo dans une compétition FIFA l'a été ce mercredi lors de la demi-finale du Mondial des clubs opposant les Kashima Antlers à l'Atlético Nacional (3-0), où le dispositif a été testé pour la première fois.

Des années que de nombreux amateurs de foot le réclament à corps et à cris. Voilà, il est là. Et figurez-vous qu’il a même été utile. Le Hongrois Viktor Kassai, au sifflet lors de la demi-finale de la Coupe du monde des clubs entre les Kashima Antlers et l'Atlético Nacional (victoire 3-0 des Japonais) ce mercredi, a en effet eu recours à l’arbitrage vidéo, pour la toute première fois en match officiel.

A la demi-heure de jeu, l’homme en noir a fait appel à son assistant vidéo pour juger une action litigieuse dans la surface sur le défenseur des Antlers Daigo Nishi. Lequel assistant a alors décider d'accorder un penalty, converti par le milieu offensif Shoma Doi pour ouvrir le score. Yasushi Endo et Yuma Suzuki ont marqué aussi, mais dans le jeu et en toute fin de match, qualifiant ainsi les leurs pour la finale, où ils retrouveront les Espagnols du Real Madrid ou les Mexicains de Club América, qui s'affrontent jeudi.

Admise pour la première fois en compétition lors de ce Mondial des clubs, l'assistance vidéo à l'arbitrage peut s’appliquer dans quatre cas de figure, selon un protocole d'expérimentation établi par l'IFAB, l'organisme garant des lois du jeu du football : but marqué, carton rouge, penalty, et doute sur l'identité d'un joueur à avertir.Cette expérimentation doit durer deux ans, avant une décision finale, en mars 2018, du président de la FIFA, Gianni Infantino. L’Histoire vient donc seulement de se mettre en marche.


Hamza Hizzir, avec AFP

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