Le pilote Esteban Ocon s'est imposé ce dimanche en Hongrie. Cela a peut-être réveillé en vous un vieux rêve, celui de piloter ce genre de voiture. Ce n’est pas inaccessible. À condition de payer un peu près de 2 000 euros comme l’ont fait ces passionnés.
Des lignes droites à 280 km/h, des chicanes aux bordures rouges et blanches, un son unique inimitable.... Bienvenue à bord d'une Formule 1 sur le circuit Grand Prix de Magny-Cours. Nous sommes une dizaine à piloter ces monoplaces. Il suffit simplement d'avoir un permis de conduire. Alexandre David est le premier sur la ligne de départ. Pour s'installer, il doit se contorsionner. L'habitacle est très étroit. Un rêve et un grand frisson pour ses 30 ans. “On fait un peu plus d'appréhensions quand on est vraiment à l'intérieur de la voiture”.
J’embarque à mon tour à bord d'une Prost Grand Prix. Les premiers tours de roue font monter la pression. Assis au ras du sol, je ressens la puissance du moteur et les vibrations des roues sur l'asphalte. Au bout de cinq tours, retour au stand pour les pilotes. Alexandre David vient de vivre des instants inoubliables. "Épuisé mais incroyable. Les à-coups, les freinages, l’accélération, les virages, je comprends pourquoi on est bien sanglé parce que ça nous emmène à droite à gauche. Incroyable !”. Un saut dans le monde de la F1 qui s'est fait par étapes.
Toute la matinée, nous avons suivi une formation accélérée de conduite de monoplace. Gérer un freinage brutal, apprendre à accélérer avec les roues bien droites et passer les vitesses au volant, des sessions pratiques d'un quart d'heure qui bouleversent les habitudes de conduite et qui conduisent parfois à des erreurs sans conséquence. “Quand on voit la vidéo, c'est vrai que je suis au ralenti, finalement quand on est dedans, on a l'impression que ça va très très vite quoi”. “On commence à aller vite mine de rien, la piste a fait 16 mètres de large et puis toutes les voitures de course ont une limite. Donc dès qu'on franchit ses limites, c'est tout de suite la sanction”.
Se faire un peu peur, dépasser ses limites : c'est aussi ce qu’est venu découvrir Renault Leglise. Il s'est offert ce stage à Magny-Cours pour ses 50 ans. Il était spectateur ici du Grand Prix de France. 30 ans plus tard, il est au volant. “En 92 j’étais là. Dans le stand c'était Ayrton Senna en fait. C'est un rêve et je pense que je le referai. Je me demande même pourquoi je ne l'ai pas fait avant”. Prix de base du stage F1 d'une journée sur le circuit de Magny-Cours : 2 350 euros. Une formule qui a séduit l'année dernière plus de 1 000 passionnés de sport mécanique du monde entier.