POLÉMIQUE - Le Panama a décroché mardi soir la première qualification de son histoire pour une Coupe du monde. Sa victoire face au Costa Rica (2-1) a toutefois été entachée d'un but imaginaire, qui a précipité par ricochet l'élimination des États-Unis.
Un but "fantôme" qui n'a pas fini de faire parler. Le Panama a arraché mardi la première qualification pour une Coupe du monde de son histoire... et précipité dans le même temps l'élimination des États-Unis, battus par Trinité-et-Tobago (2-1). Cette qualification, le petit pays d'Amérique centrale la doit à sa victoire à l'arraché sur le Costa Rica (2-1). Problème : l'un des buts inscrits par les Panaméens est sujet à polémique puisque toute évidence, sur l'égalisation de Gabriel Torres (33e), la balle n'a pas franchi entièrement la ligne. Il aurait donc dû être refusé.
[RESUME] 🇵🇦 La qualification plus que limite du Panama 🤔Un but accordé alors que le ballon n'a pas franchi la ligne https://t.co/Cd0g9sdOWw — beIN SPORTS (@beinsports_FR) 11 octobre 2017
Le ballon immobile sur la ligne
Les ralentis ne laissent d'ailleurs pas de place au doute. Sur le corner dévié par Gabriel Torres puis prolongé au sol de la tête par Blas Perez, le ballon file en direction du but avant d'être stoppé par le Costaricain Ronald Matarrita. S'ensuit un cafouillage dans la surface. Après quelques secondes de flou, l'arbitre hondurien Walter Lopez décide finalement d'accorder le but... bien que les images prouvent le contraire de manière assez évidente. À noter que ce but n'aurait sans doute jamais été validé si la "goal-line technology" avait été utilisée.
Malgré cette égalisation, le Panama n'était alors ni qualifié ni barragiste. C'est finalement en toute fin de match que ce but égalisateur prend tout son sens. À la 88e minute, les Panaméens prennent l'avantage et repassent troisième grâce à un meilleur goal-average que le Honduras, vainqueurs du Mexique (3-2), et que les États-Unis, battus 2-1 à Trinité-et-Tobago.
Un (possible) recours qui n'aboutira pas
Un exploit entaché donc d'un gros doute qui ulcère. Aux États-Unis, l'éventualité d'un recours est même à l'étude. Celui-ci peut être introduit dans les 21 jours par les "parties directement désavantagées par une décision". Toutefois, s'il est déposé, il n'aurait que très peu de chance d'être jugé recevable. Michael Kammarman, responsable presse de la Fédération américaine de football, a d'ailleurs indiqué à CBS que "tout appel est impossible au sens où les décisions de l'arbitre sont définitives". Ce mercredi, le réveil doit être amer pour les Américains.
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