Mondial 2022 : les Anglais "confiants" en cas de tirs au but face à la France

Publié le 8 décembre 2022 à 19h35
Mondial 2022 : les Anglais "confiants" en cas de tirs au but face à la France

À deux jours d’un quart de finale très attendu, les joueurs des deux sélections continuent de défiler en conférence de presse.
Interrogé sur l’éventualité d’une fin de match à suspense, le milieu de terrain des Three Lions Kalvin Phillips a assuré que son équipe "s’était pas mal entraînée" aux penalties lors du tournoi.

Ils auront passé la semaine à parler les uns des autres. Français et Anglais préparent leur affrontement sur le terrain en conférence de presse, où les noms de Kylian Mbappé et Kyle Walker reviennent sans cesse. À deux jours du match qui enverra une des deux équipes en finale de la Coupe du monde au Qatar, Kalvin Phillips a affiché l’ambition des Three Lions qui se préparent à toutes les éventualités. Y compris  celle d'une qualification arrachée à l’issue de la prolongation. "Durant le tournoi, on s’est pas mal entraîné aux tirs au but en situation réelle", a expliqué le milieu de terrain de Manchester City jeudi 8 décembre.

"On a aligné deux équipes et on a fait comme si ça arrivait demain. On est très confiants si ça devait aller jusqu’aux tirs au but. On est très confiants sur le fait qu’on peut faire la différence et gagner le match. On a des super tireurs de penalty de toute façon !", a-t-il ajouté. "Avec un peu de chance, on n’ira pas jusque-là, mais si c’est le cas, on est très confiants", a-t-il insisté. Passeur décisif après ses entrées en jeu contre le pays de Galles en phase de poules (3-0) et contre le Sénégal en huitième de finale (3-0), Kalvin Phillips serait même prêt à y aller si son sélectionneur lui demandait.

"Si Gareth (Southgate) me dit de tirer le premier penalty, ça irait. S’il me disait de ne pas en tirer, ça irait aussi (…). Je dirais bonne chance aux gars", sourit celui qui n’a pas encore joué un match entier cette saison après une blessure à l’épaule. Depuis le début de la phase à élimination directe, deux rencontres se sont déjà soldées par une séance de tirs au but. 

Le point commun entre Japon-Croatie (1-1, 1-3 t.a.b.) et Maroc-Espagne (0-0, 3-0 t.a.b.) ? Deux gardiens en forme olympique, Livakovic et Bounou réussissant chacun trois et deux arrêts. Hugo Lloris aussi a arrêté un penalty au Qatar. Il s’est imposé face à Lewandowski lors du huitième de finale face à la Pologne, avant que l’arbitre ne fasse retirer l’attaquant du Barça qui a ensuite marqué.

Ils ont vécu le même cauchemar à l'Euro

Avant le match face aux Polonais, le portier français avait laissé entendre que les Bleus n’avaient pas travaillé les tirs au but. "Aujourd’hui, avec les analystes, on a tous les éléments. Mais on se rend compte qu’il y a une part d’aléatoire. Les tireurs sont capables de frapper n’importe où. Même si on peut trouver parfois quelques indications, on peut mettre quelque chose en place lors d’une séance de tirs au but et il peut se passer tout le contraire sur le moment", analysait-il.

"Il y a peut-être une part de préparation, mais aussi une part d’instinct, de feeling sur le moment. Je crois que le gardien doit se faire confiance (…). Mais avant d’en arriver là, il y a assez de temps pour faire la différence. Si on doit en passer par là, il faudra se surpasser", poursuivait-il. Français et Anglais ont comme point commun d’avoir échoué aux tirs au but lors de la dernière grande compétition internationale. Les Bleus s’étaient inclinés face à la Suisse en huitième de l’Euro l’été dernier (3-3, 4-5 t.a.b.). Les Three Lions avaient vu le trophée du même tournoi leur échapper en finale face aux Italiens (1-1, 3-2 t.a.b.). De quoi pousser les deux sélections à éviter l’exercice.


Delphine DE FREITAS

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