Après la polémique Messi, le PSG se donne de l'air face à Troyes et se rapproche du titre

Une petite bouffée d'air. Après une semaine chaotique, marquée par le voyage de Lionel Messi en Arabie Saoudite, le Paris Saint-Germain s'est imposé contre Troyes (1-3), ce dimanche. Privés notamment de l'Argentin - sanctionné par son club - et de Neymar - toujours blessé -, les joueurs de Christophe Galtier n'ont pas été étincelants. Mais l'essentiel, prendre les trois points, a été assuré en clôture de cette 34e journée de Ligue 1. 

Les Parisiens, dont la défaite la semaine précédente contre Lorient a crispé en interne, n'ont pas véritablement eu le temps de douter. Profitant d'un coup de billard chanceux dans la surface adverse - un centre dévié de Vitinha a échoué sur la barre avant de revenir dans les pieds de l'attaquant -, Kylian Mbappé n'a pas tremblé pour faire trembler les filets dès la huitième minute (0-1). Bien lancés, Marco Verratti et les siens ont tranquillement géré leur avantage face à un Troyes en manque de solutions offensives. Ils ont même fait le break à l'heure de jeu, Vitinha - encore lui - trompant en deux temps Gauthier Gallon après un bon service de son compère italien (0-2, 59'). 

Dès lors, le dénouement de cette rencontre ne faisait que peu de doutes. Les pensionnaires du stade de l'Aube ont tout de même trouvé les ressources pour réduire l'écart. Sur un corner mal repoussé, Xavier Chavalerin a trouvé la faille d'une tête décroisée et lobée (1-2, 83'). Mais, là encore, le club de la capitale s'est simplifié la tâche, répondant immédiatement pour s'éviter une fin de match délicate. C'est Fabian Ruiz (1-3, 86'), opportuniste après une intervention du gardien troyen devant Kylian Mbappé, qui a définitivement scellé la victoire des siens. 

Sous pression après la victoire de Lens la veille, le PSG (78 points) prend six longueurs d'avance sur son nouveau dauphin nordiste. Le titre se rapproche pour le club de Nasser al-Khelaïfi, qui bénéficie en plus d'une différence de but largement favorable. De son côté, l'Estac (19e, 22 pts) est au bord du précipice, comptant douze points de retard sur Auxerre, premier non relégable à quatre journées de la fin du championnat. Le couperet pourrait tomber dès le prochain match.