Clarisse Agbegnenou est une championne qui n'est pas comme les autres. Survivante sur les tatamis, mais aussi dans la vie, son parcours a été jalonné d'épreuves qu'elle a toujours surmontées.
Un cri comme une libération après tant de sacrifices, tant de combats. Son premier, elle l'a gagné il y a 28 ans dans sa couveuse. Née grande prématurée, Clarisse Agbegnenou sera opérée d'un rein et va rester sept jours dans le coma. "Je dirais même que je suis née morte. C'est un mot dur à dire, mais c'est vrai. Quand ils m'ont retirée du ventre de ma mère, je ne respirais pas", confie la championne olympique de judo au JO de Tokyo.
Nous l'avions rencontrée en janvier 2019 dans la maternité rennaise, avec celles et ceux qui ont veillé sur elle jusqu'à son premier souffle. Cette épreuve va forger son caractère. À l'âge de sept ans, la directrice de son école conseille à ses parents de l'inscrire au judo, une révélation. Très vite, elle enchaîne les podiums et remporte plusieurs tournois en jeune. À quatorze ans, elle ne vit plus que pour ce sport.
"Mon mari lui a dit : Clarisse, si tu as choisi de faire du judo, tu le fais bien", raconte sa mère, Pauline Agbegnenou. Une éducation stricte et son engagement dans la gendarmerie vont pousser l'adjudante Clarisse à décrocher des titres : cinq fois championne d'Europe, cinq fois championne du monde, jusqu'au coup d'arrêt en 2016 où elle perd en finale des JO de Rio. Plus de détails dans la vidéo en tête de cet article.
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